Histoire des Soeurs de Sainte-Anne : les premiers cinquante ans, 1850-1900 . t tout est Vanité, a dit quelque part le Père Gratry — mort préci-sément en 1872 — il nous étonne par la manière dont il sembletout rejeter ici-bas, excepté la joie de vivre pour Dieu. Etpourtant, cela est sublime et tout divin, cest léternelle et absoluevérité. . Jai enfin compris, dit le sage, quil ny a rien de mieuxpour lhomme que de puiser le bonheur dans son œuvre. (24)A la maison mère, au noviciat et dans leurs nombreuses missions,en se donnant à leur vocation de toute leur âme, les Soeurs deSainte-Anne expérime


Histoire des Soeurs de Sainte-Anne : les premiers cinquante ans, 1850-1900 . t tout est Vanité, a dit quelque part le Père Gratry — mort préci-sément en 1872 — il nous étonne par la manière dont il sembletout rejeter ici-bas, excepté la joie de vivre pour Dieu. Etpourtant, cela est sublime et tout divin, cest léternelle et absoluevérité. . Jai enfin compris, dit le sage, quil ny a rien de mieuxpour lhomme que de puiser le bonheur dans son œuvre. (24)A la maison mère, au noviciat et dans leurs nombreuses missions,en se donnant à leur vocation de toute leur âme, les Soeurs deSainte-Anne expérimentaient cette leçon profonde. Elles pou-vaient avoir à se gêner et à souffrir ; et cétait souvent le , cest dans laccomplissement même de leur œuvre modeste,si belle, quelles puisaient le bonheur, le seul véritable. Après tout,le reste importe peu, puisquil demeure toujours vrai que toutest vanité , à part travailler pour Dieu et pour léternité ! (24) Elévations, prières et pensées, du Père Gratry, par J. de Gigord, Mère Marie-Eulalie I CHAPITRE VIILES SŒURS DE SAINTE-ANNE A LACHINE ADMINISTRATION DE MÈRE MARIE-EULALIE (1872-1878) On la dit et répété bien des fois, lune des grandes forces d unecommunauté ou dun institut catholique, cest quils participenten quelque manière à la vitalité de lEglise. Une communauténe meurt pas ! Si méritant et si justement regretté que soit unsupérieur, on peut toujours le remplacer. 11 ny a personne ici-bas qui soit absolument indispensable aux œuvres de Dieu. Lamort de Mère Marie-Jeanne-de-Chantal avait été sûrement unrude coup pour la communauté dont nous écrivons 1 la Providence veillait. Dès le 8 août, tout juste huit joursaprès les funérailles de la regrettée disparue, Migr Bourget. accom-pagné de M. le curé Piché, venait présider une séance du con-seil, au cours de laquelle Sœur Marie-Eulalie. lune des assistan-tes générales et chargée dep


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