Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . e ou serre la voile, menant à chaque pied une écoule. 11 vire la voile et se trouve à roule sanstourner, la barque étant à deux proues. Si elle verse, le conducteur se jette à leau, comme un poisson,et la retourne avec lépaule. A terre, il porte sa barque au pied dun arbre, sur lequel il fait son habi-tation, comme dans un nid, et vit de sa péciic. ()


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . e ou serre la voile, menant à chaque pied une écoule. 11 vire la voile et se trouve à roule sanstourner, la barque étant à deux proues. Si elle verse, le conducteur se jette à leau, comme un poisson,et la retourne avec lépaule. A terre, il porte sa barque au pied dun arbre, sur lequel il fait son habi-tation, comme dans un nid, et vit de sa péciic. () Les ilcs Mariannes. («) () Voy. b carli ilincraui, |>. 220. 216 VOYAGEURS MODKRNES. — MENDANA ET QUEIROS. Ces insulaires apportèrent à bord une abondance de fruits et de poissons quils attrapent dans lescreux des rochers. 11 ny en a point qui leur échappent, si ce nest le caïman , le tiburon et la caclia,que, nosant prendre, ils ont pris le parti dadorer comme des divinités. Ils leur payent une dime desfruits de la terre, quils laissent à leau, dans un bateau où il ny a personne; le bateau en moins derien tourne et sabîme. Ces insulaires sont de couleur truilée ; ils vont tout nus, hommes et femmes. Ils. Le fruit du Baqiiois {PandaiiKS odoratissimus), arbre Jcs îles Marianncs. — Daprès Choris. sont forts et courageux. Tout nus et sans chaussure, ils se fourrent dans les ronces; ils sautent derochers en rochers comme des cerfs. Nous étions dabord assez embarrassés de commercer avec ne voulurent ni de notre or ni de notre argent ; mais ils avaient une grande cupidité pour noire fer,surtout pour les haches et les couteaux, parce quavec du fer on coupe les arbres et on travaille le soldats, allant à terre, virent plusieurs fois de ces habitations nichées sur des arbres. Les chau-mières de la plaine nétaient que des sépultures contenant des squelettes entrelacés les uns avec lesautres. Ce sont les os de leurs an


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