Chirurgie journalière des hopitaux de Paris : répertoire de thérapeutique chirurgicale . ser ses liquides in-flammatoires librement au dehors. C. AFFECTIONS DE VESSIE ET DE ldRÈTHRE. a, varices de la vessie. — Affusions froides sur le périnée. —Injections vésicales au tannin. — Les varices essentielles de la vessiesont rares, elles sont le plus souvent liées soit à la présence duncalcul, soit à lhypertrophie prostatique. — Elles sont le résultatde la dilatation des veines que nous avons décrites, il y a six ans, etdont nous avons surtout exposé avec soin le réseau muqueux, cequi navait pas
Chirurgie journalière des hopitaux de Paris : répertoire de thérapeutique chirurgicale . ser ses liquides in-flammatoires librement au dehors. C. AFFECTIONS DE VESSIE ET DE ldRÈTHRE. a, varices de la vessie. — Affusions froides sur le périnée. —Injections vésicales au tannin. — Les varices essentielles de la vessiesont rares, elles sont le plus souvent liées soit à la présence duncalcul, soit à lhypertrophie prostatique. — Elles sont le résultatde la dilatation des veines que nous avons décrites, il y a six ans, etdont nous avons surtout exposé avec soin le réseau muqueux, cequi navait pas été fait jusqualors par les anatomistes (1). La ti- (1) Gillette, Recherches anatomiques sur les reines de la vessie et sur les plexusveineux intra-pelviens {Journal danat. et de physiol. de Robin, sept. 1SG9). AFFECTIONS DES ORGANES GÉNITO-URINAIRES. 541 gure 470 représente le beau chevelu que nous avons injecté auniveau du corps. Dans ces cas de varices M. Horteloup ne croit applicable quuntraitement palliatif, car le conseil que Desault a donné de placer. Fig. 470. — Rése/iu sous-muqucux des veines de la vessie injecté (Gillette).o, troncs; b, anastomoses; c, prostate; cl, -vésicule séminale; f, uretère. une sonde à demeure pour comprimer les varices du col où setrouve leur siège de prédilection habituel, ne lui paraît pas devoirdonner de bien heureux résultats. Les applications deau froidesur le périnée et surtout la région hypogastrique lui paraissent in-diquées : il emploierait également volontiers les injections émoi- 342 HOPITAL DU MIDI. — LE DOCTEUR PAUL IIORTELOUP. lientes, sil existe un certain degré de cystite, ou Lien les injections astringentes, celles de tannin en particulier. b. fongus de la yessie. — Injections salicy ligues. — Permanga-nate de potasse. — Ces fongus siègent le plus souvent vers le col dela vessie et sont pédicules comme le représente la figure 471,
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