Revue de l'art chrétien . première Rome chrétienne fut la Romedes Catacombes, cité silencieuse des morts, ellene tarda pas cependant à voir sélever des templesgrandioses, semblables aux anciennes basiliquesoïl vont sabriter les saints mystères. Tous cesmonuments ont disparu, mais les descriptionsen sont restées, et le Liber Pontificahs nousdonne lénumération de bien des richesses quimeublaient la basilique Constantinienne, le bap-tistère du Latran, enfin le nouveau temple con- struit par saint Sylvestre au pied de la collinevaticane. Constantin quitte Rome pour Byzance ; maislimpulsion est don
Revue de l'art chrétien . première Rome chrétienne fut la Romedes Catacombes, cité silencieuse des morts, ellene tarda pas cependant à voir sélever des templesgrandioses, semblables aux anciennes basiliquesoïl vont sabriter les saints mystères. Tous cesmonuments ont disparu, mais les descriptionsen sont restées, et le Liber Pontificahs nousdonne lénumération de bien des richesses quimeublaient la basilique Constantinienne, le bap-tistère du Latran, enfin le nouveau temple con- struit par saint Sylvestre au pied de la collinevaticane. Constantin quitte Rome pour Byzance ; maislimpulsion est donnée, les papes la ces temps éloignés il ne faut guères demanderque des restitutions. M. de Rossi, dans bien descas, sest chargé de les faire. Puis des monumentsnous sont parvenus, comme ces mosaïques deSainte-Pudentienne si bien reproduites ici; enfin,ce sont des essais de restitution de lanciennebasilique vaticane, daprès des gravures de ; et, comme nous arrivons à la Renaissance. Le Pape Alexandre III remet lépée au doge Domenico Contarini. Fresque de Spinello .Areiino. carolingienne, M. Peraté nous montre larctriomphal de Sainte-Praxède et les mosaïquesdu IX« siècle, en même temps quil nous peintles horreurs de cette fin du IX= siècle qui vit lapopulace romaine occupée de massacres et de pil-lages dans les ruines quelle venait de faire. Avec le XII>= et le XIII* siècle les vestiges delAntiquité disparaissent peu à peu sous la terre ;et cependant les papes protègent les anciens mo-numents en même temps quils en élèvent denouveaux, comme les cloîtres de Saint-Paul horsles Murs, de Saint-Jean de Latran, avec leurscolonnettes si délicieusement élancées. Et tandisque les mosaïstes continuent à garnir les profon- des absides, les peintres couvrent de fresques leslongues travées de murailles. Les papes vont prendre le chemin de ,nous les suivrons à Avignon, que M. E. Miintznous a déjà fait connaître, ma
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