L'illustration : journal universel . TRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 12 \ et à Venus ; Vénus la déesse dela beauté et des amours ! Dequoi donc soccupe lart sil nesoccupe pas de cette déesse-là? Ne doit-elle pas être pourlui un éternel sujet damour etde désespoir. La beauté, cestson but, cest son moyen; cestpour la lui livrer, cest pourêtre son bien que Dieu la miseen ce monde. Je sais bien quetous ne sont pas admis dans lesanctuaire : du moins on rode, onguette à lentour attendant loc-casion. Ne repoussons pas lamythologie ; nous ne sommespas tellement féconds en inspi-ratio


L'illustration : journal universel . TRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 12 \ et à Venus ; Vénus la déesse dela beauté et des amours ! Dequoi donc soccupe lart sil nesoccupe pas de cette déesse-là? Ne doit-elle pas être pourlui un éternel sujet damour etde désespoir. La beauté, cestson but, cest son moyen; cestpour la lui livrer, cest pourêtre son bien que Dieu la miseen ce monde. Je sais bien quetous ne sont pas admis dans lesanctuaire : du moins on rode, onguette à lentour attendant loc-casion. Ne repoussons pas lamythologie ; nous ne sommespas tellement féconds en inspi-rations heureuses et élégantes,tellement riches en conceptionsgracieuses et aimables, quenous devions jeter au rebutune bonne part de notre héri-tage sous prétexte de vétusté.Ce qui me plaît dans la mytho-logie, cest la splendeur de viequi y rayonne, cest la grâce ai-mable des scènes qu elle in-spire. Les poètes et les prosa-teurs ont exprimé tous ses mé-rites en lappelant la riantemytliologie. Elle professe plus. (Fernand Cortès allant de la Véra-Cruz à Mexico, par M. P. Blanchard.— Salon de 1845.) que les autres parties de lart leculte de la beauté. Et puis leplus souvent elle viten plein air,sous le soleil, au bord de la merazurée ou des claires fontaines,au milieu de fraîches campa-gnes et dans la riche et dé-cente nudité de ses pas un doux spectaclepour de misérables créaturescondamnées, comme nous lesommes, à porter des bretelles,un col, un chapeau et des bot-tes, de voir de braves garçonsdans leur liberté et leur beauténative, heureux de cette bonnevie que notre La Monnoie apeinte en coloriste : Le vantre pleinDe ligue, de grenadeDe melon seucrinMauliu mauloFaisant su lnarbe vadeLe Cutimblô. Dans la peinture chrétienne,le costume est collet-monté.Il commence au menton et finitbien plus bas que la semelledes souliers; il enveloppe lescheveux, cache le cou, voile le


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