L'illustration : journal universel . Ainsi ona prisdes esprits à 85 degrés, quon a mélangés avec moitiédeau : la liqueur devaitdonner rationnellement42°50: lal-coomètre Gay-Lussac a donné 41° 50, et lalcoomètre Vidal 42. En y ajoutant moitié de vinaigre de bois, qui ne contientpas dalcool, le résultat devait être le même que précédem-ment,etcependant lalcoomètre Gay-Lussac a marqué 36 50,tandis que le second marquait encore 42°. Il résulte de cesexpériencesque certains vinsdanslesquelslalcoomètreGay-Lussac nindique pas la présence de lalcool, en contiennentdaprès lalcoomètre Vidal. Ainsi le vi
L'illustration : journal universel . Ainsi ona prisdes esprits à 85 degrés, quon a mélangés avec moitiédeau : la liqueur devaitdonner rationnellement42°50: lal-coomètre Gay-Lussac a donné 41° 50, et lalcoomètre Vidal 42. En y ajoutant moitié de vinaigre de bois, qui ne contientpas dalcool, le résultat devait être le même que précédem-ment,etcependant lalcoomètre Gay-Lussac a marqué 36 50,tandis que le second marquait encore 42°. Il résulte de cesexpériencesque certains vinsdanslesquelslalcoomètreGay-Lussac nindique pas la présence de lalcool, en contiennentdaprès lalcoomètre Vidal. Ainsi le vin de Roussillon marque17 10, le vin de Bordeaux 9, le vin de Bourgogne 6° 50, lerum de la Martinique 52 et 53°. Un avantage remarquable de ce nouvel instrument, cestdéfaire reconnaître avec certitude, non-seulement le titrevrai dun liquide spiritueux, mais encore la quantitéde sel oude sucre qui entre dans la composition des vins ou des li-queurs. Cette dernière propriété est fondée sur ce principe,. que 50 grammes de sucre mêlés à un litre dalcool lui fontperdre huit degrés de son titre apparent : pour avoir la quan-tité réelle de sucre qui entre dans une liqueur, on cherchedabord avec lalcoomètreGay-Lussac la pesanteur spécifiquedu liquide, qui, comme nous lavons dit plushaut, nindiquepas la richesse alcoométrique dans le cas dont il sagit. Puison soumet ce même liquide à lalcoomètre Brossard-Vidal, eton prend la dilîérencedesdcux indications. Prenons un exem-ple pour éclaircir la chose. Supposons une liqueur qui indi-que 10degrés à lalcoomètre Gay-Lussac, et 58 à lalcoomè-tre Brossard-Vidal : la différence est de 48 degrés, ou de (ifoisS degrés. Il y a donc dans la liqueur 6 fois 50 grammesou 300 grammes de sucre. On conviendra que les expérien-ces qui vérifient un pareil résultat ne manquent pas dunecertaine importance. M. Brossard-Vidal est parvenu, par la comparaison en-tre les deux alcoomètres, a un résultat n
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