Le Monde moderne . ore, maispeu de vices. M. Zola sest mépris, enles dépeignant vicieux. Le seraient-ils enfin, — d aulres hommes le sont, —quils ont une chose qui prime tout, quiapparaît en tout, qui ferait au besoinpasser sur tout, c est la finesse. Elle estsans doute limitée aux horizons duneinstruction presque nulle, mais elle estextrême dans les choses de la vie pra-tique. Elle est susceptible de se hausseravec les événements et de devenir derinlelligenee, dans le sens solide etétolTé du mot. Le paysan, dailleurs, est lancêtre olle commencement de tout. Nos famillesbourgeoises ont bien pe


Le Monde moderne . ore, maispeu de vices. M. Zola sest mépris, enles dépeignant vicieux. Le seraient-ils enfin, — d aulres hommes le sont, —quils ont une chose qui prime tout, quiapparaît en tout, qui ferait au besoinpasser sur tout, c est la finesse. Elle estsans doute limitée aux horizons duneinstruction presque nulle, mais elle estextrême dans les choses de la vie pra-tique. Elle est susceptible de se hausseravec les événements et de devenir derinlelligenee, dans le sens solide etétolTé du mot. Le paysan, dailleurs, est lancêtre olle commencement de tout. Nos famillesbourgeoises ont bien peu de générationsà remonter pour rencontrer le paysan, etelles auraient grand tort den temps féodaux, le paysan occupaitdéjà, nombreuses en quantité, si ce nesten étendue, les terres quil détenait despremiers partages guerriers et qui avaientété le prix du sang versé. Dans bien desprovinces françaises, on rencontre desfamilles paysannes, dont la généalogie :i\Ki: i)i: haiui. — Not cipitaine, nous vous portons im kio?(Hie avec ce bouquet pour lequel nous nous sommestous cautérisés. — Lieutenant, camarades, je vous ermarcie, vot vot dans moncœ !... (Iliiiic cl fixie rcnuiiile aussi haul que<cll( (les |)lus anciens seii,neiirs. .\ussi leur indéjjcndance despril esl-cllo exlrênic, et lon a vite fait daji-pcler eulclcincnl leur allachement aux<Ouliimes du passé. Ils avancent dansla nouveauté à pas extrêmement lents,volontairement, et leur priulence csl unheureux contrepoids au désordre iné-\ ilable quamènerait le mouvement desidées iKHivclles si la nation ciilicre sypréci[)itait. Le temps respecle |mu ce que IDn laitsans lui, et, dans la marche nécessaireet heureuse du proférés, ils jouent lerôle de niodcraleur. (]es considérations piidosopliupics nesont point déplacées en jiarlani dunmaître de la caiicatiue, car la carii-a-tiuc vil de |)hiloso|)hie. t-cll


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