. Gazette des beaux-arts . Un support de cabinet à huitcolonnes, avec des figures couchées dans les écoinçons, fait partie dela collection de M. Bligny. Tous ces échantillons dun style et duneexécution remarquables, relèvent de Jean Goujon et de son Ecole. Une autre armoire à quatre vantaux, appartenant à M. Taigny,parait plutôt se rattacher à lEcole dEtienne Delaulne. A lEcole bourguignonne appartiennent les deux célèbres cabinetsde la collection Sellières. Lun de ces cabinets, formé de deux corpssuperposés de dimensions à peu près égales, est surchargé sansmesure de termes, de satyres, de gu
. Gazette des beaux-arts . Un support de cabinet à huitcolonnes, avec des figures couchées dans les écoinçons, fait partie dela collection de M. Bligny. Tous ces échantillons dun style et duneexécution remarquables, relèvent de Jean Goujon et de son Ecole. Une autre armoire à quatre vantaux, appartenant à M. Taigny,parait plutôt se rattacher à lEcole dEtienne Delaulne. A lEcole bourguignonne appartiennent les deux célèbres cabinetsde la collection Sellières. Lun de ces cabinets, formé de deux corpssuperposés de dimensions à peu près égales, est surchargé sansmesure de termes, de satyres, de guirlandes, de fruits, de palmes,de consoles, etc. Sur la ceinture, des tritons et des néréides dunexcellent travail, se répètent en sens inverse do chaque côté. Lesdeux vantaux inférieurs sont la copie, sauf quelques variantes, des 1. Il a élé remplacé par une plaque de marbre. 2. Dessinée dansl/tr/, décembre 1879. Le panneau supérieur est reproduit donsle deuxième article de celle é HENRI 111. — , NOYER. {Collection de M. le baron SelHères.) 62 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. admirables panneaux de larmoire du Louvre. Ce spécimen extraor-dinaire de lEcole bourguignonne, découvert par M. Carrand père àlîle Barbe, près de Lyon, fut acheté à la vente Soltj^koff par M. lebaron Sellières pour la somme de 16,500 francs. Lautre cabinet, beaucoup plus calme, est surmonté dun couron-nement à gradin formant dossier, particularité qui le rattache à lafamille des « cabinets en forme de buffet » dont on a parlé plus provient de la vente Debruge-Duménil où il figure sous le n° 1500,et fut payé 5,150 francs par le prince Soltykoff. A la vente de cedernier, M. le baron Sellières lacheta 12,500 francs. Si nous ïie noustrompons, ce beau meuble a fait partie de la curieuse collection deGauthiot de Besançon, où il est inventorié comme suit : « ung cabinetde bois de nouhier, ayant retraicte le fcorps dessus plusque celluy
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