. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. nentre que tout hazatd il vous lépie,Et la prend bien-tôt (ur le voit notre galante PieDu coin de lœil failant le guet,Prendre à fon bec fa pièce de monnoye, Et puis dans le grenier courant cacher fa proye. Cétoit-ià que Margot avoit fon coffre fort ; Amaflant fans jouir j bien dautres ont ce tort^. ÎO^ (AUTRESDE M. Dfi LA MoTTE ^ . Oh, ça , dit le Valet, en (urprenant fa belle ^ ,Je te tiens donc, & mon argent aufïî. Voyez la gentille femelle :Jen fuis davis ; on volera pour elle;Elle en auroit le gain ; jen aurois le


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. nentre que tout hazatd il vous lépie,Et la prend bien-tôt (ur le voit notre galante PieDu coin de lœil failant le guet,Prendre à fon bec fa pièce de monnoye, Et puis dans le grenier courant cacher fa proye. Cétoit-ià que Margot avoit fon coffre fort ; Amaflant fans jouir j bien dautres ont ce tort^. ÎO^ (AUTRESDE M. Dfi LA MoTTE ^ . Oh, ça , dit le Valet, en (urprenant fa belle ^ ,Je te tiens donc, & mon argent aufïî. Voyez la gentille femelle :Jen fuis davis ; on volera pour elle;Elle en auroit le gain ; jen aurois le pronnnce à ces mots la Sentence à fa façon fe jette à Tes genoux ;Grâce , lui cria-t-elle ; un peu plus dindulgence ; aAu fonds je nai rien fait que vous ne fafllez tous» . Ou par juftice, ou par clémence ,Donnez-moi le pardon quil vous fau4roit pouî caquet étoit raifbnnable;Mais le Valet inexorableXui coupe la parole & lui tord le gofî plus foible 3 çeil lordre, eft puni le premicya. Liy R 2 î I, 107 LŒNFANT ET LES NOISETTES,FABLE I IL o Ue jaime une image naïveQui foit en apparence une leçon denfant , Et qui pour le Sage inftrudive Renferme un précepte important ?Les grandes vérités charment fou; cette écorc^ ;On ne les attend point, & dabord on les voit ; Cette fui-prife y donne de la exemple , dit-on ; eh bien, exemple ; foit,Philofophiquement, fi je vais dire à lhoninie 3 Contente toi de médiocrité ;ïl ne ten coûtera le repos ni le fomme ; Tu lauras fans difficulté.Mais par mille projets je te vois agité ; Tes defirs nont point de limites ;Toutes fortunes font à ton gré trop petitesTu veux tout; tout échape à ton avidité. Belles leçons \ mais lhomme j bâillav Que faire pour le réveiller ? Or voici comme jy travaille ;le lui conje une Fable ; il cefTe de bâlUes» )^y I©8 CFuVRES DE M. DE LA MoTTIj \J N Jeune Inant, je le tiens dEpîâete, (a)Moitié gourmand & moitié un jour f


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