Gazette des beaux-arts. . appliquer très bien aux mystiques de la dernière les voyons fort nombreux à la Galerie Petit, offrant à nos admi-rations leur esthétique tapageuse; quelques-uns sont ravis quEugèneSue ne soit point là . Viennent les retours, Eugène Sue y sera et euxny seront Il V a une fable dHoffmann : Au boiug où régne la folie,Un jour la nouveauté ôt chacun de dire : Quelle est jolie! Ahl madame la Nouveauté,Demeurez en noire que lesprit et la beauté,Aous y fûtes toujours chérie. Alors, la déesse à ces fous


Gazette des beaux-arts. . appliquer très bien aux mystiques de la dernière les voyons fort nombreux à la Galerie Petit, offrant à nos admi-rations leur esthétique tapageuse; quelques-uns sont ravis quEugèneSue ne soit point là . Viennent les retours, Eugène Sue y sera et euxny seront Il V a une fable dHoffmann : Au boiug où régne la folie,Un jour la nouveauté ôt chacun de dire : Quelle est jolie! Ahl madame la Nouveauté,Demeurez en noire que lesprit et la beauté,Aous y fûtes toujours chérie. Alors, la déesse à ces fous,Répondit: Monsieur, jy demeure!Elle leur donna rendez-vousLe jour suivant à la bonne heure. Le lendemain elle parutAussi brillante que la veille,Le premier qui la écria: Bon Dieu quelle est vieille ! Lentrée plus franche des journalistes dans la littérature remonteà lEmpire ; dès ce temps ils se confondent; auparavant ils ajoutentordinairement à leur titre de gazetiers la qualité supérieure de fai-. Inôres del Cazétte des Beaux-Arts DELECLUZE( Collection de IVPî^Viollet-le-Duc) HéUoô GPetit ImpChWittii PORTRAITS DECRIVAINS ET DE JOURNALISTES. 213 seurs de livres. Ceux qui nous sont montrés joignent à leur valeurpersonnelle indiscutable, lhonneur davoir posé dans latelier dar-tistes sérieux qui eussent suffi à leur assurer limmortalité. Tous nosen trouvent point également bien. Quand nous revoj-ons, parexemple, le Rochefort pléthorique et boursouflé peint par GustaveCourbet, nous navons quune idée très vague du grand pamphlétaireà lépoque de ses meilleurs succès. Courbet et la poitraiture sétaientun peu brouillés ensemble; il ny avait guère que sa propre figuredont le maitre dOrnans consentit à penser du bien. Iltraitait volon-tiers autrui à la diable, comme il maltraitait le dessin et la perspec-tive dans ses paysages. On assure que cela était v


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