. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 360 GEORGES DAUMEZON. blastozoïde. Les muscles longitudinaux sont très nombreux, surtout chez Cystodites, où ils forment une couche presque continue. Chez l'espèce que nous étudions, il y a une alternance assez irrégulière entre les faisceaux que l'on pourrait appeler principaux, composés de six fibres et les faisceaux secondaires composés de trois fibres ; ils s'étendent des siphons aux boutons terminaux. Les boutons fixateurs {b. f. fig. 18 bh page ) sont situés, comme chez les Polyclinidés, à l'e
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 360 GEORGES DAUMEZON. blastozoïde. Les muscles longitudinaux sont très nombreux, surtout chez Cystodites, où ils forment une couche presque continue. Chez l'espèce que nous étudions, il y a une alternance assez irrégulière entre les faisceaux que l'on pourrait appeler principaux, composés de six fibres et les faisceaux secondaires composés de trois fibres ; ils s'étendent des siphons aux boutons terminaux. Les boutons fixateurs {b. f. fig. 18 bh page ) sont situés, comme chez les Polyclinidés, à l'extrémilé du corps la plus rapprochée de la base de fixation et présentent la même structure. Ils sont plus nombreux (3 à 5) et constitués par une saillie du tissu conjonctif recouvert par l'ectoderme, dont les cellules, fortement saillantes, s'engrènent avec la tunique. Cet aspect saillant des cellules, qui rappelle la paroi contractée du cÅur, n'est pas localisé au niveau des boutons fixateurs et peut se retrouver en d'autres points de la surface viscérale, principalement chez Cystodites, où il n'existe pas de boutons. Les muscles longitudinaux {m. l. figure 27) sont disposés d'une façon égale sur tout le pourtour du thorax. Au niveau du pédicule Åsophago-rectal et surtout de la masse viscérale, ils paraissentpré- senter une certaine tendance à se localiser du côté de la face ven- trale. Cette disposition explique la remarque de Savigny [1816J qui, chez son Distoma rubruni, constate que la masse viscérale des zoïdes est toujours recourbée. Cette courbure s'exagère chez notre type sous l'influence de la contraction ; lorsqu'on arrive à sortir rapidement du cormus des zoïdes encore en partie étalés, on voit le pédicule Åsophago-rectal et la masse viscérale se recourber fortement du côté de la face ven- trale. Les zoïdes de Cysfodiins extraits de la colonie
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