Traité élémentaire de chimie : présenté dans un ordre nouveau et d'après les découvertes modernes ; avec figures . xpériences exige les plus grandes pré*cautions. Jai vu quelquefois, quand le déga-gement du gaz étoit trop rapide, des clochespleines de mercure pefant plus de lyo livres,senlever par la force de PexploGon : le mer-cure jaillifïbit au loin , & la cloche étoit briféeen un grand nombre déclats. Lorfque lexpérience a réuffi & que le gazeft rafTemblé fous la cloche , on en déterminele volume comme je lai indiqué pages 36Y& 362. On y introduit enfuite un peu deau ,de puislapotafTedilTo
Traité élémentaire de chimie : présenté dans un ordre nouveau et d'après les découvertes modernes ; avec figures . xpériences exige les plus grandes pré*cautions. Jai vu quelquefois, quand le déga-gement du gaz étoit trop rapide, des clochespleines de mercure pefant plus de lyo livres,senlever par la force de PexploGon : le mer-cure jaillifïbit au loin , & la cloche étoit briféeen un grand nombre déclats. Lorfque lexpérience a réuffi & que le gazeft rafTemblé fous la cloche , on en déterminele volume comme je lai indiqué pages 36Y& 362. On y introduit enfuite un peu deau ,de puislapotafTedilToute dans leau & dépouilléedacide carbonique, & on parvient à en faireune anaîyfe rigoureufe, comme je lai ensei-gné pages 36$ & fuivantes. Il me tarde davoir mis la dernière mainaux expériences que jai commencées fur lesdétonations, parce quelles ont un rapport Détonation pu Salpêtre. 5-33 immédiat avec les objets dont je fuis chargé,& quelles jetteront, à ce que jefpère, quel-ques lumières, fur les opérations relatives à de la poudre». 1*1 ïïf H4 De jç,a Fusion- CHAPITRE VIII. Des lnfirumens nécejjaires pour opérer fur h$corps à de tris-hautes températures. §. P R E M I Ç E. De la Fufion» JU or s quon écarte les unes d?s autres,par le moyeu de leau, les molécules dun fel 9cette opération, comme nous Pavons vu plushaut, fe nomme folution. Ni, le diflolyant, nile corps tenu en diuolutipn ne font décompofésdans cette opération ; auffi dès Finftant que la,çaufe qui tenoit les molécules écartées cette-,elles fe réunifient, & la fubflance faline reparoît^elle quelle étoit avant la folution. On opère auffi de véritables foliations par , çeft-à-dire, en introduifant & en accumu-lant entre les molécules dun corps une grande,quantité de calorique. Cette folution des corps?.par le feu fe nomme fuflon. Les fuflons en général fe font dans des vafe$que lon nomme creufets, & lune des premièresconditi
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