Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . le DtaLle4 vfi enuers eux four les fAire meurtriers de leurs ^rs-fres enféins, C H A p. 18. Enis Halicarnaffée a efcrit que luppiter 8cApolio,& les Dieux kfque
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . le DtaLle4 vfi enuers eux four les fAire meurtriers de leurs ^rs-fres enféins, C H A p. 18. Enis Halicarnaffée a efcrit que luppiter 8cApolio,& les Dieux kfquels les Payés appel- ?^<«^^---!çnç G*«/;,ont enuoyédes grands malheursaux Pelagiens à c^ufe quon ne leur auoit pasfacrifiée la difme des enfans : en forte quilny auoit point de fruids qui vinlTent à rneureté, mais à(zÇcouloient & periffoient tous,auant que meurir, Qu^ant auxfontaine€,les vnes tarilfoienten e(lé, Scies autres eftoienttellementinfedées &çorrompues,quon femmes auonoient, & metcoient bas leurs enfans,auant leur terme : ouïes enfans mouroient en lenfante-ment ,&: les mères y mpuroienr auifi fouuentesfois aueceux. Ceux qui venoient en vie , eftoient ou manchots, ouboiteux, ou aucu^les , ou autrement malefîcicz & contre-faiâ:s,Les homme^s & les belles peiifloient de tous coftcz»4c diucrfes maladies noA vçuçs ny accouftumécs, iufqueo E iiij. OEVVRES MORALES à ce que cefte difme fuft rendue, félon le vœu quils en a7uoient faid, lequel ils cuidoient neantmoins auoit fortbien rendu. Car ils auoicnr voué par temps de fterilitc , àCCS Dieux là, la difme des fruicls qui leur reuiendroientdctoutes chofes. Lequel vœu ils rendirent, félon leur inten-rion,de tous les fruicls de la terre,& de leurs belles. Car ilsne penfoient vouer, ny auoir compris en leur vœu, fmoncelà.Mais ils furent puis après aduerds, quils auoient lailTéla principale difme,& la plus exquife, à fçauoir de leurs en-fans: & que pour celle ca
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