. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 334 BOUVIER. de mes recherches (1898a, 1898b), et qui habite la région du Congo. Par la position des tubercules néphridiens, par la structure des pieds et par l'ensemble de ses caractères anato- miques et embryogéniques, cette espèce se rapproche des Péripates caraïbes ; mais elle en diffère par la réduction des soles à 3 arceaux, par le groupe- ment des embryons avancés dans des poches utérines terminales, par l'ouverture des glandes anales dans une fente excrétrice commune et par l'isolement complet des deux moitiés de l'appareil gén


. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 334 BOUVIER. de mes recherches (1898a, 1898b), et qui habite la région du Congo. Par la position des tubercules néphridiens, par la structure des pieds et par l'ensemble de ses caractères anato- miques et embryogéniques, cette espèce se rapproche des Péripates caraïbes ; mais elle en diffère par la réduction des soles à 3 arceaux, par le groupe- ment des embryons avancés dans des poches utérines terminales, par l'ouverture des glandes anales dans une fente excrétrice commune et par l'isolement complet des deux moitiés de l'appareil génital femelle en avant du vagin. Le premier de ces caractères (fîg. 125) indique une évolution avancée et rapproche le P. Thollonï des espèces caraïbes où se réduit le 4 e arceau des soles (P. Biolleyi, P. nicaraguensis). Il semble aussi rapprocher cette espèce des Ony- chophores sud-africains, et j'ai cru d'abord (1898a, 1361 ; 1898b) que ces derniers se rattachaient aux espèces caraïbes par l'inter- médiaire des Péripates congolais ; mais il m'a fallu reconnaître (1900b, 68, 1900e, 1900f), que cette conception reposait sur des fondements superficiels, qu'en réalité les Onychophores de l'Afrique australe se lient étroitement aux espèces océaniennes, et qu'ils ne présentent que des affinités lointaines avec les Péri- pates caraïbes. Le groupement des embryons avancés dans des poches uté- rines terminales (voir fîg. 31, p. 30) éloigne le P. Thollonï de toutes les espèces de la famille, à l'exception du P. nicara- guensis var. isthmicola (voir fig. 40, p. 37). Cette disposition rapproche notre espèce des Peripatopsis primitifs tels que le P. Sedgwicki; mais cette analogie n'est pas autre chose que le résultat d'une convergence et n'indique nullement des affinités avec les Peripatopsis. Quant à la réunion des orifices des glandes anales dans un Fig. 125. — Peripatus Tholloni Bouv., 9 capturée par M. Haug; patte gauche de la 4e p


Size: 1343px × 1861px
Photo credit: © Library Book Collection / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauth, bookcentury1800, booksubjectbiology, booksubjectzoology