Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . oul, semblable à un fagot verdoyant, complètement dépourvu de feuil-lage, quoique produisant des fleurs et des fruits : au lieu de couchesconcentriques annuelles, le bois nouveau du tronc forme de simplesbourrelets sappliquant sur le vieux bois ou lentourant dun réseau. Legrain du saksaoul est dune telle densité, que la braise, cachée sous lacendre, se charbonne pendant plus dun jour; le bois en est plus lourdque leau et la hache en fait jaillir des étincelles1. Les steppes her- Grigoryev, Zapiski Roussie. Geogr. Obclilchestva,
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . oul, semblable à un fagot verdoyant, complètement dépourvu de feuil-lage, quoique produisant des fleurs et des fruits : au lieu de couchesconcentriques annuelles, le bois nouveau du tronc forme de simplesbourrelets sappliquant sur le vieux bois ou lentourant dun réseau. Legrain du saksaoul est dune telle densité, que la braise, cachée sous lacendre, se charbonne pendant plus dun jour; le bois en est plus lourdque leau et la hache en fait jaillir des étincelles1. Les steppes her- Grigoryev, Zapiski Roussie. Geogr. Obclilchestva, 180!. 582 NOUVELLE GÃOGRAPHIE UNIVERSELLE. beuses, privées de lhumidité qui leur permette de se recouvrir dungazon pareil à celui des prairies dEurope, ne donnent naissance quà des touffes isolées, noccupant guère que le tiers de la surface totale. Letemps de la croissance et de la floraison est court, mais aussi les planteslutilisent avec une singulière énergie : au premier réveil du printemps, N° 84. â AIRES DE VEGETATION DANS LE Daprès Borchtchov. C. Perron. ^ ^ 11 EU H Steppe Déserts herbeuse. argileux. Désertssalins. Sables Flore Oasis du Zarafclian. de Kliiva. 1 : lï nonnon Fcréts. 500 kil. les steppes dOrenbourg se revêtent de tulipes, auxquelles se mêlent çà etlà les liliacées et les iris : limmense espaee nest quun tapis de couleurséclatantes et variées1. Quelques semaines après cette fête de la steppe, laterre a repris son aspect ordinaire, morne et grisâtre ; les plantes se sontflétries et le vent les disperse. La brise, attirée comme par un foyer dappelsur la surface brûlante du sol, soulève devant elle des tourbillons de pous- 1 Grisebach, Végétation du Globe, Irad. Tchihatchcv. FLORE ET FAUNE DES STEPPES. 583 sière ; on voit les débris des plantes desséchées bondir étrangement parmilliers et par millions ; roulés en boules par le v
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