. Superstitions anciennes et modernes : prejugés vulgaires, qui ont induit les peuples à des usages & à des pratiques contraires à la religion . oi qui fait voir lafaujjete de prodiges des Devins, qui renverfc leur cfprit i^ convaind defolie leur vaine fcience. Je crois quen voilà plus quil nen faut, pour nepoint héfiter fur cette queftion ; quoiquon puiffe tirerplufieurs autres preuves décifives de ce que la Baguettene tourne pas entre les mains de toute forte de perfon-nes, & de quelques autres obfervations. (0 Pag. 29- . , (rfj Ego Dominus irrita faciens figna divlnorum, & ariolos in furore
. Superstitions anciennes et modernes : prejugés vulgaires, qui ont induit les peuples à des usages & à des pratiques contraires à la religion . oi qui fait voir lafaujjete de prodiges des Devins, qui renverfc leur cfprit i^ convaind defolie leur vaine fcience. Je crois quen voilà plus quil nen faut, pour nepoint héfiter fur cette queftion ; quoiquon puiffe tirerplufieurs autres preuves décifives de ce que la Baguettene tourne pas entre les mains de toute forte de perfon-nes, & de quelques autres obfervations. (0 Pag. 29- . , (rfj Ego Dominus irrita faciens figna divlnorum, & ariolos in furorem vertens, convertens fapientes retrorfum , & fcieiitiain eorum ftultam faciens. c. 44. v. 25. Fin du Livre Septième. HIS- HISTOIRE CRITIQUE DES PRATIQUES SUPERSTITIEUSES, QUI ONT SÉDUIT LES PEUPLES ET EMBARRASSÉ LES SAVANS. LIVRE HUITIEME. Des moyens de s^oppofer aux Pratiques Jîiperfiitietifes, ^ des Maximes de PEglife fur ce point. CHAPITRE PREMIER. Des perfonnes qui doivent soppofer aux pratiques fuperjlitieufes. Comment il faut traiter ceuxqui y ont recours, £s? quelles peines les Conjejjeurs doivent leur L ne fera pas inutile de marquer da- bord quelles font les perfonnes quidoivent soppofer aux pratiquesfu-perflitieufes. Les Canons ont re-commandé ce foin & cette applica-tion aux Evéques, aux Curez ,aux Prédicateurs, aux ConfefTeurs,& généralement à tous les Ecclé-fiaftiques qui doivent inftruire. Les Capitulaires de Carloman, (a) de Charlemagne,& de Louis le Débonnaire, dreflez dans les Conciles,& renouvellant les anciens Canons, ordonnent que lesEvoques feront de fréquentes vilîtes dans leurs Diocé^Tes, fpécialement pour découvrir les fuperftitions quipourroient y être en ufage, & pour les faire vouloit même pour faciliter fexecution de leursOrdonnances, quils euflent avec eux le Défenfeur delEglife, qui étoit un des Officiers du Roi. Le Concile de Narbonne en 1555. dit quun desprincipaux foins des Evéques efl; dempêch
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