Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . re le malade haussant les épaules. mière entraînent une contracture, puis une rétraction du ces suppurations de loreille, Broca et Lubet-Barbondisent que « lattitude (en torticolis) ny est pas toujoursdéterminée avec netteté ; il v a surtout inclinaison de la tête ducôté malade, la rotation étant souvent nulle ou à peu près ».Lantagonismemusculaire qui existe entre le splénius et lesterno-cléido-mastoïdien expliquerait, pour ces auteurs, cetteattitude en torticolis. b) Origine névritique.
Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . re le malade haussant les épaules. mière entraînent une contracture, puis une rétraction du ces suppurations de loreille, Broca et Lubet-Barbondisent que « lattitude (en torticolis) ny est pas toujoursdéterminée avec netteté ; il v a surtout inclinaison de la tête ducôté malade, la rotation étant souvent nulle ou à peu près ».Lantagonismemusculaire qui existe entre le splénius et lesterno-cléido-mastoïdien expliquerait, pour ces auteurs, cetteattitude en torticolis. b) Origine névritique. — Les recherches poursuivies par LES TORTICOLIS dhABITUDE ET LE TORTICOLIS MENTAL 723 Robert Leroux, chez Lermovez, lui ont permis détablir unepatliogénie différente : il sagirait de torticolis par lésion péri-phérique du nerf spinal. « Ayant eu loccasion, écrit Leroux,dobserver deux malades (fig. 80 à 83) qui, consécutivement àune suppuration dorigine otique, avaient présenté de la paralysieet de latrophie du sterno-mastoïdien et du trapèze, nous avons. Fig. S3. — Le même, vu dv dos. émis lhypothèse que le spinal était lésé. Des injections à la cirepratiquées sur le cadavre, aux différents points où font issuedhabitude les suppurations de loreille, nous amenèrent à laconsidérer comme exacte, puisque toujours le spinal se trouvaitenglobé dans la masse de cire injectée. Dès lors, il était facilede comprendre — la flexion de la tête étant déterminée par lefaisceau profond du sterno-mastoïdien, seul faisceau quinnervele spinal — pourquoi lirritation du nerf commandait la flexionen laissant intacte la rotation (1). » (1) Robert Lkroux, La Pi-esse médicale, loc. p. 495. 724 LES TORTICOLIS SPASM0DIQUE3 Ces données concordent parfaitement, en effet, avec les bellesrecherches faites par Maubrac, en 1883, sur le sterno-cléido-mastoïdien. Cet auteur, en se basant sur lanatomie pure etlanatomie comparée, a démon
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