. Le pegme de Pierre Covstav . de viurei«^ceuxquitedoniioi^itàlaperquifitiôde venté, vaincre fans controuerfeles autrès combien que elJe foitconuenable à la nature ÔC dignité des hômes,fi deplaitelk à pluheurs. Centreelle5ccmme le croy5dépités nez gens,neveulknt permettre que leurs enfans ÔCceuxquilz ont enkur puiiTance,sem^ploient aux létres. Et files apercoiuentêtre ardents ÔC enflammés à létude, lestraitent mal: ÔC ne penfent point êtrebonde sadonner aux ktrs s, fi non dautant quelles peuucnt flruir à amafiferlecu,<&: faire fa maifon . Hz neftimentque la ccgnoilTance de lan
. Le pegme de Pierre Covstav . de viurei«^ceuxquitedoniioi^itàlaperquifitiôde venté, vaincre fans controuerfeles autrès combien que elJe foitconuenable à la nature ÔC dignité des hômes,fi deplaitelk à pluheurs. Centreelle5ccmme le croy5dépités nez gens,neveulknt permettre que leurs enfans ÔCceuxquilz ont enkur puiiTance,sem^ploient aux létres. Et files apercoiuentêtre ardents ÔC enflammés à létude, lestraitent mal: ÔC ne penfent point êtrebonde sadonner aux ktrs s, fi non dautant quelles peuucnt flruir à amafiferlecu,<&: faire fa maifon . Hz neftimentque la ccgnoilTance de lantiquité ÔCdeschofes humaines appertienne àvnhomme fage,parce quelle eft peu profitable. Gens fort braues qui mefurent lhô*neur ÔC la vertu par le profit. Car enco*res quaucunes vertus ne font profita*blés à faire vne maifon5ne font toutefoismoins aimables. Combien que létudede fapience neft tant paouure ÔC mifera*bh^ôC ceux qui laiment tant foufreteux,que sil leur étoit propice damalTer de*. •fes^ m m m ¥ % niers,il£ nek pcfent bjciaire:chofcqu\;ete démontrée par lauthorité du fa^cThaïes: lequel par certain s caufes de nature cognoïkâtla ftcniitt des anneesenfumâtes, ach ta toutes les oliues de cèdeannée, defquelles luyquiétoit Philofo;phe 3C adonné a contemplation fat vngrand daiier. Car non pourtant fï ayvmer paouurcté,3£fe cou tenta* de peuappartiale a vn Philofophe,ou Cretien:ceux qui font fagesou Crétiens ne pour^rontarnafïèrdeniers: mais ceftlaper*(vcHon quand ayant moyen den amaf*fer,on ne *> foucic. Or parce qu on envoit pluficurs t]ui fe dekdrent fort dufruit de gloire,encores voyons nous,queparle létresl pas cftouuert a louangeSe honneur Car nous auons ouy direque Dionyfius de Saragofe, duquel lacruauté eft anoblie par defïus toui lesautres,a tant porté d honneur a Plato,qu illuy enuoya vn nauire timbré, ÔC lereceuten touthôneur&hberalité.AufsiPôpéc le grâéfera tant à PofsidomusPhilofophe Stoiqu-
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