. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. SÃANCE DU 9 MARS 1897 93 triédriques, prolongées latéralement en trois ailes, offrent des caractères si particuliers que nous n'avons pas hésité à faire de cette Grégarine un genre nouveau et une espèce nouvelle : Pteros- pora inaldancormn. La littérature ne nous donne aucun renseignement sur cet organisme, jusqu'ici non signalé. Forme librk (fig. 1). âComme nous l'avons dit, la Grégarine ne se présente jamais qu'en association, et se soude par son extrémité renflée à la même partie d'une autre Grégarine. A l'extrémitÃ


. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. SÃANCE DU 9 MARS 1897 93 triédriques, prolongées latéralement en trois ailes, offrent des caractères si particuliers que nous n'avons pas hésité à faire de cette Grégarine un genre nouveau et une espèce nouvelle : Pteros- pora inaldancormn. La littérature ne nous donne aucun renseignement sur cet organisme, jusqu'ici non signalé. Forme librk (fig. 1). âComme nous l'avons dit, la Grégarine ne se présente jamais qu'en association, et se soude par son extrémité renflée à la même partie d'une autre Grégarine. A l'extrémité opposée sont des digitations qui font songer aux appendices terminaux d'une autre Mono- cystidée : Zygocystis cometa (1) Stein. Mais, tandis que chez Zygocystis cometa, les appendices sont laciniés et fort irré- guliers , les digitations terminales de notre Grégarine sont de constitution fixe : le corps se termine postérieurement par deux branches qui se dichotomisent cha- cune en deux appendices, qui eux-mêmes portent chacun deux petits boutons termi- naux; l'extrémité du corps est donc for- mée de huit petites digitations, en grande partie formées par l'ectoplasme. Ces digi- tations sont extrêmement mobiles, non par elles-mêmes, mais par suite des ré- tractions de la Grégarine, qui sans cesse détend ces appendices ou les rétracte par froncement. La Grégarine, du reste, est elle-même très déformable. Sans cesse, les granules de l'endoplasme affluent en ondes succes- sives, comme chez Monocystis agilis, ou d'autres Monocystidées voi- sines. Les courants de l'endoplasme entraînent continuellement le noyau d'une extrémité du corps à l'autre. Les mouvements de chacun des Zygotes sont indépendants. Le noyau est vésiculeux, sphérique ou ovoïde, se colore d'une façon uniforme et renferme un gros caryosome chromatique plus. Fig. 1. â Pterospora ma


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