. Bulletins de la Société royale de botanique de Belgique. Botany. ( 43 ) Kesle à décider quelle est la vaiiélé que M. Godion a eue en vue. Eu Bel- gique, le S. aureum [S elegans p]m. auct.) végète également bien sur la silice et la chaux. Voici ses stations : Fouches, Tintigny , Orval, La Soye, Florenville (sa6/es ou soldajis lequel le sable domine), Forges-Rousselle, Sainte-Cécile, Herbeumont, Bouillon, Botassart, Orchimont, entre Six- Planes et Pelit-Fays (gfrès, plus rarement schiste), Couvin, Winenne, Javingue, Chanly, Hamerenne, Rochefort,Porcheresse-Condroz(sc/«s;e), Foi-Notr
. Bulletins de la Société royale de botanique de Belgique. Botany. ( 43 ) Kesle à décider quelle est la vaiiélé que M. Godion a eue en vue. Eu Bel- gique, le S. aureum [S elegans p]m. auct.) végète également bien sur la silice et la chaux. Voici ses stations : Fouches, Tintigny , Orval, La Soye, Florenville (sa6/es ou soldajis lequel le sable domine), Forges-Rousselle, Sainte-Cécile, Herbeumont, Bouillon, Botassart, Orchimont, entre Six- Planes et Pelit-Fays (gfrès, plus rarement schiste), Couvin, Winenne, Javingue, Chanly, Hamerenne, Rochefort,Porcheresse-Condroz(sc/«s;e), Foi-Notre-Dame {terrain calcaire), vallée de la Meuse de Waulsorl à Ivoir {rocailles et roches calcaires). Sans contredit, cette forme est indif- férente à la nature chimique et même à la nature physique du sol; car elle passe des sables très-meubles aux roches calcaires les plus compactes. Quant au vrai S. elegans Lej., il a été trouvé sur les roches calcaires près de Namur, par le père Bellynck , et je pense que la station classique, en- virons de Maestricht, repose sur des terrains crétacés. 5. Chrysosplenium alternifolium. â J'ai observé plusieurs fois cette espèce dans la zone calcareuse, à la base de rochers calcaires, mais peut-être là où les alluvions contenaient une certaine proportion de silice. On ne peut donc rigoureusement mettre ce fait parmi les exceptions, du moins jusqu'à recherches plus complètes. 4. ^ienecio saracenicus. â Croît en grande abondance sur une longue côte calcaire (roches et argiles rougeâtres calcareuses). Là , son gîte semble dépourvu de silice. 5. Polygonum Bistoria. â Même observation que pour le Chrysos- plenium alternifolium. A îa page 148 de son Essai, M. Godron donne la liste suivante : « Plantes des eaux calcaires, séléniteuses » ou magnésiennes. â Ces eaux sont abondamment char- » gées de substances salines ; elles dépo
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