Archive image from page 105 of Dictionnaire de physiologie (1895). Dictionnaire de physiologie . dictionnairedeph00rich Year: 1895 98 FATIGUE. tion de rapidità de la variation du potentiel Ãlectrique (la diffÃrence quantitative Ãtant due à une diffÃrence d'intensitÃ). Dans la fatiffue, les courants à variation de potentiel moins brusque tendent à devenir inefficaces beaucoup plus vite que les courants à variation de po- tentiel plus brusque (bobine de Du Bois-Ueymond et interrupteur à mercure). Nous pouvons en dÃduire que : la perte d'excitabilitÃ, survenant dans la fatigue, se caractÃrise, n
Archive image from page 105 of Dictionnaire de physiologie (1895). Dictionnaire de physiologie . dictionnairedeph00rich Year: 1895 98 FATIGUE. tion de rapidità de la variation du potentiel Ãlectrique (la diffÃrence quantitative Ãtant due à une diffÃrence d'intensitÃ). Dans la fatiffue, les courants à variation de potentiel moins brusque tendent à devenir inefficaces beaucoup plus vite que les courants à variation de po- tentiel plus brusque (bobine de Du Bois-Ueymond et interrupteur à mercure). Nous pouvons en dÃduire que : la perte d'excitabilitÃ, survenant dans la fatigue, se caractÃrise, non seule- ment par la nÃcessità d'employer des courants de plus en plus intenses pour produire le même effet qu'au dÃbut, mais aussi par la nÃcessità d'employer des courants à variation de potentiel plus brusque. Dans la fatigue, il ,y a perte de la sensibilità aux variations lentes de potentiel. Il est certain que cette sensii)ilità aux variations brusques de potentiel Ãlec- trique doit être dÃvolue au nerf et non à la substance musculaire, laquelle dans tous les cas est excitÃe par l'intermÃdiaire du nerf (même d'aprrs la thÃorie classique, qui, en attribuant au nerf une excitabilità plus grande au courant faradique qu'au muscle, con- sidère les contractions du muscle non curarisà comme indirectes) (.1. Ioteyko). L'Ãtude FiG. 11. â (D'après J. Ioteyko) Courbes de la fatigue par excitation directe de la moelle (grenouille). Le tracà de droite est obtenu après trente minutes de repos. de l'anesthÃsie venant complÃter ses donnÃes, nous pouvons conclure que le premier stade de la perte de l'excitabilità (fatigue ou anesthÃsie) se caractÃrise non par l'impos- sibilità de rÃagir à la même force de l'excitant, mais par l'impossibilità de rÃagir à une variation trop lente. Dans une sÃrie de contractions isomÃtriques, la forme de la fatigue a la forme d'une S, c'est-à -dire qu'elle est d'abord concave, puis convex
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