. Gazette des beaux-arts . re de laile de droite il y a eu un esca-lier plus important. Dans la planche de la coupe on pourrait croire quilest à gauche, puisquil est à, côté de la figure du Printemps, qui napas changé de place ; mais le graveur, (jui na pas retourné le dessindes sculptures du fond, na pas commis la môme faute pour le plan, quidoit rester tel quon le voit. Ce qui nous en assure, cest la diiïérenceencore actuelle de lépaisseur des deux ailes ; le carré de lescalier à LHOTEL CARNAVALET. 19 vis convient seul à létroitesse de laile de gauche, de même que la lar-geur de laile droite


. Gazette des beaux-arts . re de laile de droite il y a eu un esca-lier plus important. Dans la planche de la coupe on pourrait croire quilest à gauche, puisquil est à, côté de la figure du Printemps, qui napas changé de place ; mais le graveur, (jui na pas retourné le dessindes sculptures du fond, na pas commis la môme faute pour le plan, quidoit rester tel quon le voit. Ce qui nous en assure, cest la diiïérenceencore actuelle de lépaisseur des deux ailes ; le carré de lescalier à LHOTEL CARNAVALET. 19 vis convient seul à létroitesse de laile de gauche, de même que la lar-geur de laile droite au développement du grand escalier, qui étaitlescalier dhonneur. Dans la coupe on voit que les trois montées du planne dépassaient pas le premier étage, et sa décoration était dune ex-trême richesse. Langle du palier de sa troisième et dernière montéeoffre, à létat de support et de colonne, une longue cariatide de femmeen longue robe fermée, serrée et très plissée. Même en ne la possédant. BAS-KELIEF AU-DESSUS DE LA POliTE DE leSCALIER (Hôtel Carnavalet, à Paris.) plus, et en ne la voyant que dans ce croquis minuscule, on voudraitpouvoir y rêver une figure de Goujon, prélude des cariatides de la tri-bune du Louvre ; mais le style de toute la décoration est du plein milieudu xvir siècle. Cet escalier est-il de du Cerceau? Presque certainementnon; cest postérieur à lui, plus léger dailleurs, et plus élégant dans sadécoration à litalienne, couronnée par un plafond dont le caisson cen-tral senfonce ou plutôt senlève au-dessus des saillies de deux cadres decorniches posés au-dessous et au-dessus dune gorge concave, haute etprofonde. Est-il de Mansart? Cest de son époque, mais pour lui bienronflant, bien surchargé et bien maniéré. INon seulement il nétait pos-sible quavec une surélévation de tout létage, mais sa hauteur, qui de- 20 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. mandait un toit de pavillon central, est évidemment supérieure à ce


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