. Le théâtre de Mr. de Pradon . laUez voir. A moins quun coup troplégitime Nait dcja fait payer la peine de fon crime , Uellok tout couvert defang. R O X A N E. Ciel : que deffroy ? Je tremble , je friflbnne , & je ne fçay pour-quoy ; Mais , Hefione , helaj ! doù vient que jenfoùpire? 11 ell couvert de fang, & peut-eflre il expire, Il nen faut plus douter i ah ! regrets fuper-flus! ^60 S T A T 1 R A, Beigneur, vous avez fui: pi-riiLconatus. P E R D I C C A S.$eroit-ce luy. Madame? R O X A N Sej:;neur, ceftlny-mclmcsStatira, Ton amour, ccrre valeur fuprtnie ,Tout me dit que ccfl luy quo
. Le théâtre de Mr. de Pradon . laUez voir. A moins quun coup troplégitime Nait dcja fait payer la peine de fon crime , Uellok tout couvert defang. R O X A N E. Ciel : que deffroy ? Je tremble , je friflbnne , & je ne fçay pour-quoy ; Mais , Hefione , helaj ! doù vient que jenfoùpire? 11 ell couvert de fang, & peut-eflre il expire, Il nen faut plus douter i ah ! regrets fuper-flus! ^60 S T A T 1 R A, Beigneur, vous avez fui: pi-riiLconatus. P E R D I C C A S.$eroit-ce luy. Madame? R O X A N Sej:;neur, ceftlny-mclmcsStatira, Ton amour, ccrre valeur fuprtnie ,Tout me dit que ccfl luy quon a fçeu trop punir ;Enfin ccc Inconnu tarde trop à venir ,li faut, pour dilTiper mes cet Ennemy qui inc coûte des lar-mes. £/; allono-pcnt^trer «:e millére,Et voir ce que le Sort ou lAmour ont pu faire. Fin du SccoYîi AUç, A C- TRAGEDIE. 5^1,. ACTE III. SCENE PREMIERE. C STATIRA, CLEONE. s T A T 1 R , en cet in liane, quel efpoir mefl: permis?Leonaws eft feul contre mille Enne- mis j PreflTé de tous coftez, à mille traits en bute,Quel fecours, ou quel Dieu peut retarder ù. chute?Caffàndtrlatrahy fans-doute, & PcrdiccasMcnf°rmc en ce Palais, &. vole à foa trépas ;Son bras & fa valeur lont trop fait lecon- noître ,On , on le prefîe ; il fuccombe r*«~ eftrejQuelle horreur fe répand dans mes iêns éper-dus !Mon Amant eft Captif, ou peut-ellre ilneft plus,îon defefpoir marquoit fa trop funclle envie,II ne combatoit plus pour dc/cndre fa vie ,Et fi-toftquil a veu Peidiccas menlever,Il a voulu la perdre, & non pas la : le nombre laccable , & cen efl fairfans doute, Q^ Vol 5<Ji s T A T I R A, Voila ce quau jourdIuiy fa tendreiïé luy coûte; Cleone, chaque inftaiu redouble mon efFroy , Les traits qui vont à luy femblent tomberfur moy , Ceft moy qui lay perdu , malheu
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