. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. gens, ils n*ont point dt ces beaux penfers, ponrfuivant fon alloit traverfer une forêt obrcure. Echappe encor à ton deftin,Lui dit la voix du fonge, ici ta mort eft fûre. Si tu pafTes dans la forêt,Un effain de voleurs épiant la capture A taflaffiner efl tout prê mur tombé , cautionoit Larron paiTe ailleurs en maudiffant vingt ^oîj^ Ces barbares tyrans des bois ,Qui (ans humanité, fans aucune juftice, . Font litière du bien gens font bien méchans ! comme va la police ! On ne fçauroit voyager aujou


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. gens, ils n*ont point dt ces beaux penfers, ponrfuivant fon alloit traverfer une forêt obrcure. Echappe encor à ton deftin,Lui dit la voix du fonge, ici ta mort eft fûre. Si tu pafTes dans la forêt,Un effain de voleurs épiant la capture A taflaffiner efl tout prê mur tombé , cautionoit Larron paiTe ailleurs en maudiffant vingt ^oîj^ Ces barbares tyrans des bois ,Qui (ans humanité, fans aucune juftice, . Font litière du bien gens font bien méchans ! comme va la police ! On ne fçauroit voyager aujourdhui ;La Police pourtant fut trop bonne pour Archers le cherchoient & ces détours le me^nent Tomber tout droit entre leur mains; Ils vous le garotcnt, ientriinent ; 3^2 (El7VR35 DE M. DE tA MoTTE ^ Il étoit tout jugé, faifî des vafes fàints ;Son fupplice expia le larcin facrilége. Ainfî la clémence des Dieux,Pour limpie obftiné, nefl bien fouvent quujr fauvent un méchant , ceft pour le m L I V * E V ï. 331 LE BASILIC ET LE DRAGON. FABLE F. M Es vers ont déjà fait quelques leçons auxRois;Mais il eft bon pour TiraportanceDy revenir plus dune mœurs fur nous nont que trop ;Elles ont la force é^s quils Tçavent fe nous trouvons ou mal ou à la Fable à les inftruire ;La Vérité fans art irrite & ny fait rien ;Il faut les fervir fans fe nuire» U N jour le roi ferpent couronne étoit éleâive*Il fallut pourvoir au falutDe la République cet tfitt le Sénat ferpentin ; Convoqua chaque Palatin,Deux Pritendans afpiroient à lEmpire :ïét Prince Bafîlic & le Prince les entend tous deux,.car avapt que dclLr ^^4 ŒUVUES DE M. DE LA MOTTE , On vouloit confulter le droit & la Prince Bafiiic difoit que la NatureLavoit défîgné Roi, quil naiffbit couronné.Que Tes regards au loin portoient une mort lûre,Marque encor qu


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