. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. MORCELLEMENT DU THALLE CHEZ LES SIPHONALES 217 bourrelets, ou peut-être d'une sorte de coagulation cicatricielle, comme il peut s'en produire aussi chez cette algue. Cette ma- nière de voir est basée sur deux considérations : a) La première découle du principe de cicatrisation rappelé plus haut. Si nous avions affaire à un contenu protoplasmique vivant, il devrait, aussitôt séparé du protoplasme général, se revêtir d'une membrane propre, s'appuyant d'une part à la membrane du rameau et contribuant de l'autre à la formation des membranes secondaires


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. MORCELLEMENT DU THALLE CHEZ LES SIPHONALES 217 bourrelets, ou peut-être d'une sorte de coagulation cicatricielle, comme il peut s'en produire aussi chez cette algue. Cette ma- nière de voir est basée sur deux considérations : a) La première découle du principe de cicatrisation rappelé plus haut. Si nous avions affaire à un contenu protoplasmique vivant, il devrait, aussitôt séparé du protoplasme général, se revêtir d'une membrane propre, s'appuyant d'une part à la membrane du rameau et contribuant de l'autre à la formation des membranes secondaires. Or l'examen attentif de ces régions ne révèle jamais la présence d'une telle membrane, dont les insertions ne sauraient cependant nous échapper, car il se for- merait au point de contact de • m A. Fig. 20. ces trois membranes, d'ori- gine différente, une sorte de méat tel que je le représente dans le schéma A (fig. 20), qui rendrait le fait plus facilement observable. Or les apparences se ramènent toujours à celles que figure le schéma B, avec, déplus, ce fait caractéristique que l'on peut souvent trouver au point de raccord des mem- branes primitives et secon- daires les (rares des couches internes du bourrelet imparfaitement librement dans l'espace considéré s'accorde guère avec l'hypothèse d'un protoplasme vivant qui occuperait cette cavité. /;) Examinons maintenant ce à quoi va aboutir le phénomène. Les membranes secondaires sont d'abord refoulées, en sens inverse l'une de l'autre, par le phénomène de gélificalion ; puis, la turgescence aidant, elles se retournent de part et d'autre en doigt de gant, de façon à pouvoir venir, dans certains cas, s'affronter à nouveau (fig. 18. VI et 19). C'est ainsi, du moins, qu'il me paraît logique d'interpréter la double sinuosité que l'on remarque souvent à leur point d'insertion. Pendant ce temps, la membrane externe supportant seule la traction gélifiées (à, fig- et 19), qui ce fl


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