. Les colonies français. les, et qui compte plusieurs membres français. La Presse Coloniale mérite une place à part dans cette énumération . Après 1870, un patriotique mouvement dexpansion coloniale se produisiten France. La presse qui jusque là, sétait occupée exclusivement de la poli-tique intérieure du pays voulut bien admettre enfin que la force dune nationcomme la France ne consiste pas seulement dans la possession de son terri-toire continental et la bonne organisation de son armée. Peu à peu elle parlades colonies françaises, des relations à établir ou à entretenir entre elles et laMét
. Les colonies français. les, et qui compte plusieurs membres français. La Presse Coloniale mérite une place à part dans cette énumération . Après 1870, un patriotique mouvement dexpansion coloniale se produisiten France. La presse qui jusque là, sétait occupée exclusivement de la poli-tique intérieure du pays voulut bien admettre enfin que la force dune nationcomme la France ne consiste pas seulement dans la possession de son terri-toire continental et la bonne organisation de son armée. Peu à peu elle parlades colonies françaises, des relations à établir ou à entretenir entre elles et laMétropole et de lurgente nécessité de créer une solide organisation coloniale. Des chroniqueurs spéciaux furent alors attachés à la rédaction des grandsjournaux ; des feuilles et des revues coloniales se fondèrent : la presse colonialeétait née. Par sa persévérance, par ses critiques et ses conseils les résultats do sonaction furent féconds. Sa constitution en Syndicat lui assura une importance. — 346 — nouvelle. Dès 1884, un écrivain de talent, ardent apôtre ûe lœuvre coloniale,avait conçu le projet détablir un lien entre les publicistes français éparsdans les deux mondes, et de créer à Paris une représentation des journauxdes colonies et des journaux français édités à létranger, sans distinction dopi-nions politiques. Mallat de Bassilan, efficacement secondé par Victor Taunay et par unepléiade damis sassura bientôt le suffrage du plus grand nombre des membresde la presse et put ainsi fonder, en 1885, le a Syndicat de la Presse Colonialeet des journaux français publiés à Vétranger ». Nécessairement modeste à ses débuts, cetteAssociation occupe aujourdhui le cinquièmerang parmi les grandes associations de lapresse française. Elle a pour président honoraire, M. LouisHenrique-Duluc, député de lInde, et pourprésident effectif, M. Paul Vivien. Sonsiège social et ses services sont établis 2, ruedes Halles, à Paris
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