. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. DE L Al'PAREIL VENIMEUX CAIE/. LES SERPENTS 35. Fig. 36. — Coupe transversale de l'acinus de la glande venimeuse de Doliophis Intestinalis, montrant le muselé temporal antérieur, ta, entourant complètement la glande unilocu- laire ; e, épitliélium sécréteur. glandulaires principaux est assez restreint : il y en a quatre chez le Caiisus rhombeatus, cinq ou six chez la Vipera aspis ; il n'en existe qu'un chez le DoiwpJiis intestinalis. Les figures 29 et 30, qui représentent des glandes de Viperidce, montrent la disposition d'ensemble et les pr
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. DE L Al'PAREIL VENIMEUX CAIE/. LES SERPENTS 35. Fig. 36. — Coupe transversale de l'acinus de la glande venimeuse de Doliophis Intestinalis, montrant le muselé temporal antérieur, ta, entourant complètement la glande unilocu- laire ; e, épitliélium sécréteur. glandulaires principaux est assez restreint : il y en a quatre chez le Caiisus rhombeatus, cinq ou six chez la Vipera aspis ; il n'en existe qu'un chez le DoiwpJiis intestinalis. Les figures 29 et 30, qui représentent des glandes de Viperidce, montrent la disposition d'ensemble et les propor- tions relatives des di- verses parties ; acinus, canal excréteur presque aussitôt cylindrique, pour- vu vers son extrémité an- térieure, un peu avant de s'infléchir vers le bas pour s'ouvrir dans la gaine du crochet, d'un renflement ovoïde, qui a été décrit par les auteurs anciens sous le nom de réservoir à venin. Une coupe trans- versale faite dans la région moyenne de Tacinus de la glande montre la cavité glandulaire partagée, par quatre ou cinq travées conjonctives assez épaisses, en cavités principales, sub- divisées elles-mêmes, par des cloisons plus ou moins complètes, en cavités plus petites (fig. 37). Lindemann (66), en confir- mant ce qu'avaient déjà vu Leydig (lor. rit.) et Reicuel (73), admet que la glande de la Vipère ne peut être considérée comme une glande acineuse, mais plutôt comme une glande tubuleuse, à tubes irréguliers, modifiée secondairement, opinion que semble confirmer la disposition observée dans les genres Causas (fig. 38) et Doliophis {{\^. 36). Quoi qu'il en soit, la lumière des acini tubuleux est plus large encore que chez les Protéroglyphes, et sert de réservoir au venin ; l'épithélium est bas et régulier, et se continue, en con- servant ses caractères, sur la plus grande longueur du canal excréteur. Nous verrons comment il se modifie au niveau du renflement terminal. L'épithélium des acini
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