Åuvres illustrées de George Sand . ©rience des moyens de corruption sou-vent , hélas ! irrésistibles. Cétait là la source des sacsdécus que la sorcière cachait dans sa paillasse. Cétaitaussi la cause des maladies et des accidents du ,négligé et souvent abandonne par des gardiennes insou-cianles et préoccupées. Quant à Jeanne, sa beauté sétait développée à les plaisirs et nayant jamais mis le pied dansune ville, elle était ignorée, et il avait fallu pour la dé-couvrir la vie errante de Marsillal au temps des vacances,son dil de lynx et son goût pour les
Åuvres illustrées de George Sand . ©rience des moyens de corruption sou-vent , hélas ! irrésistibles. Cétait là la source des sacsdécus que la sorcière cachait dans sa paillasse. Cétaitaussi la cause des maladies et des accidents du ,négligé et souvent abandonne par des gardiennes insou-cianles et préoccupées. Quant à Jeanne, sa beauté sétait développée à les plaisirs et nayant jamais mis le pied dansune ville, elle était ignorée, et il avait fallu pour la dé-couvrir la vie errante de Marsillal au temps des vacances,son dil de lynx et son goût pour les conquêtes simple lille navait pas encore compris pourquoi depuis(pilnze JOUIS elle avait rencontré, au moins deux fois parsemaine, Léon sur son chemin lorsquelle ramenait sestroupeaux. Elle le croyait occupé de Claudie .seulement,et son instinct chaste lui avait suggéré déviter ce couplequi la recherchait, Marsillat trouvant toujours dans saféconde imagination un prétexte pour diriger ses prome- JEANNE. 17. â¢^O/ZA^^io La nades sentimentales avec Claudie, vers les lieux où Jeannedevait passer. La réserve craintive et tiere qui faisait lecaractère apparent de Jeanne ne prenait pourtant pas sasource dans une âme défiante et hautaine; à voir com-ment elle avait servi et assisté sa mère depuis quelleétait au monde, avec quelle abnésiation elle lui avait con-sacré sa vie, avec quelle ferveur elle lavait soignée nuitet jour jusquà sa dernière heure, on aurait deviné quily avait là un cÅur capable des plus grands dévouements ;mais, à lexception de Tula, qui connaissait Jeanne? quipouvait la connaître ? Et maintenant quelle navait pluspersonne à qui se consacrer, qui pouvait savoir si cétaitun être de quelque valeur ou une créaluie stupide, atta-chée aux travaux rustiques comme le bÅuf lest à lacharrue? Marsillat ne voyait e
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