Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . séparé de la paille ou par des hommes, qui le bat-tent sur une aire à laide despèces de longues raquettesplacées à lextrémité dune perche, ou par des femmes,qui se servent dun gros bâton pour le piler dans unmortier. Ce sont aussi les femmes qui moulent le grain,sur une simple pierre plate, pour le mettre en se servent également du sorgho pour en fabriquerune boisson que nous appellerons de la bière ou dupombé. Lindustrie la plus importante à laquelle se livrentleshommesest celle


Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . séparé de la paille ou par des hommes, qui le bat-tent sur une aire à laide despèces de longues raquettesplacées à lextrémité dune perche, ou par des femmes,qui se servent dun gros bâton pour le piler dans unmortier. Ce sont aussi les femmes qui moulent le grain,sur une simple pierre plate, pour le mettre en se servent également du sorgho pour en fabriquerune boisson que nous appellerons de la bière ou dupombé. Lindustrie la plus importante à laquelle se livrentleshommesest celle qui concerne le travail du fer. Leursoufflet (1) consiste en deux peaux lâchement cousuessur deux troncs évidés; le souffleur élève avec rapiditéces peaux, et les abaisse alternativement, à laide de attribue séparément à quelquune dentre elles. Voyez, noschapitres x et xi. — J. B. (ij Assez semblable à celui que, deux ans plus tard, sir devait trouver en usage au S. E. de Gondocoro, chez lesforgerons du Latouca. Voir le Tour du Monde, 1867, t. 1,p. 17. — J. LES SOURCES DU NIL 47 petits bâtons, pour envoyer lair à travers un tuyauen bois, sur un foyer où chauffe le fer. Lenclume secompose dune pierre; les marteaux, dautres pierresou dune masse de fer ; et cest avec ces moyens primi-tifs que les indigènes forgent dexcellent métal et fontleurs outils, depuis la houe, qui est leur seul instru-ment de labourage, jusquau ciseau et au couteau; ouleur joaillerie, depuis les anneaux des jambes jusquauxboucles doreilles. Parmi les tribus qui habitent lOunyamouési, cellesdu Kimbou et du Tatourou pratiquent la circoncisionqui a pénétré jusque chez celles du Bembé, à louestdu Tanganyica, et qui, à Test de lOunyamouési, estgénéralement observée chez les tribus du Gogo, deTHoumbaet chez toutes celles des Masaïs, quon ditmaîtresses du territoire étendu entre le lac Victoria etles monts Kéniaet Kilimandjaro. Cest un effet de lin-flu


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