. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. terrain de transport qua-ternaire, la singulière contradiction qui existe entre la loca-lisation du diluvium gris dans le fond des vallées ou surleurs versants, et lextension de ce limon rougeâtre à silexéclatés sur les hauteurs et les plateaux. On le remarque,en effet, débordant franchement les espaces couverts par lessables et les graviers du diluvium gris, pour venir sétendrelargement sur les terrains calcaires, aussi bien sur les pentes que sur les plateaux où il fournit partout une excel-lente terre végét
. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. terrain de transport qua-ternaire, la singulière contradiction qui existe entre la loca-lisation du diluvium gris dans le fond des vallées ou surleurs versants, et lextension de ce limon rougeâtre à silexéclatés sur les hauteurs et les plateaux. On le remarque,en effet, débordant franchement les espaces couverts par lessables et les graviers du diluvium gris, pour venir sétendrelargement sur les terrains calcaires, aussi bien sur les pentes que sur les plateaux où il fournit partout une excel-lente terre végétale {terre à betterave du Nord) ; enmême temps, cette absence complète de tout élément cal-caire qui sert encore à le caractériser motive son emploifréquent comme terre à brique. Toutes les difficultés dinterprétation, pour expliquercette remarquable formation, cessent quand on fait inter-venir laction combinée des eaux dinfiltration, de la cha-leur et du froid. Sur les roches calcaires, par exemple, oùle diluvium rouge apparaît (fig. 1) en remplissage de. u_i Fig. 1.— Contact du diluvium rouge et du calcaire grossier,dans une tranchée du chemin de fer de ceinture de Paris,entre lavenue dItalie et lavenue de Choisy. — Cettefigure représente en d une grande poche daltérationarrêtée net sur la surface résistante dun banc calcaireduret légèrement siliceux du calcaire grossier supérieur,c, qui se prêtait mal à linfiltration des eaux en profon-*deur ; h, terre végétale. poches affectant les formes les plus diverses, simulant desravinements profonds, laction dissolvante des eaux plu-viales, toujours plus ou moins chargées dacide carboniqueet pénétrant lentement dans les fissures de la roche peutseule être invoquée pour expliquer lallure capricieuse decette ligne de contact. En même temps, lair contenu dansces eaux, en suroxydant les sels de fer, suffit à lui seulpour donner au limon décalcifié, qui résulte de cette alté-ration, s
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