Revue de l'art chrétien . int-Michel. Nous ne dironspas quil sagit ici dun emprunt fait à larchi-tecture romane ; ce motif a du moins son I. Cette abside à pans coupés était assurément très re-marquable et très gracieuse. On la affreusement gâtée,quand on a transformé au XVII^ siècle, les trois fenêtresen arc brisé, et quon a fait au fond de labside, ime pauvreporte gréco-romaine. Nous faisons des vœux pour que laCommission des monuments historiques de Saragosserende .\ cette abside et à dautres monuments mudéjareslaspect intéressant quils avaient avant les modificationsdont nous jiulons. £©éU
Revue de l'art chrétien . int-Michel. Nous ne dironspas quil sagit ici dun emprunt fait à larchi-tecture romane ; ce motif a du moins son I. Cette abside à pans coupés était assurément très re-marquable et très gracieuse. On la affreusement gâtée,quand on a transformé au XVII^ siècle, les trois fenêtresen arc brisé, et quon a fait au fond de labside, ime pauvreporte gréco-romaine. Nous faisons des vœux pour que laCommission des monuments historiques de Saragosserende .\ cette abside et à dautres monuments mudéjareslaspect intéressant quils avaient avant les modificationsdont nous jiulons. £©éUngcs. 59 similaire dans cette architecture ; M. Henry Révoilen a donné plusieurs semblables (), et nous lesavons vus employés dans bon nombre déglisesromanes de la Catalogne. Puisquà différentes reprises nous avons parlé de ta paroi extérieurelie la célèbre abside de la Seo, mentionnons iciune de ses décorations au style arabe très carac-térisé encore, nous voulons dire tous ces réseaux. Tour de léglise Saint-Michel de lignes, formées de chaînes de petits morceauxde briques, et qui déterminent, par leur inter-section, des étoiles à six ou à huit pointes, des I. Architecture rotnaiie du Midi de la France, tome I, tome III, pi. XLVI. hexagones réguliers ou irréguliers, mais dont lescôtés sont égaux deux à deux. Lappellation dart arabe que nous avons don-née à dessein à cet art qui, dans les édifices mu-déjarcs,vient sunir au style gothique, peut avoir 6o IRebue tie Y^xt cJ)rctirn. besoin dun éclaircissement, car, daprès unouvrage tout récent, lart arabe ne comprend pasles édifices espagnols que lon a si ordinairementregardé comme siens. Nous toucherons donc à cette question. Mais, puisque nous écrivons dansune revue qui, pour des raisons fort légitimes, nesoccupe presque jamais de monuments arabes,nous assurons auparavant le lecteur, que nous ne
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