. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 31 JUILLET 821 tendue lésion, et même ajoute « qu'il est très probable, dans ce cas, qu'il s'agit d'une nécrose de coagulation », or, nos colorations au picro- carmin et à la safranine nous permettent d'affirmer qu'il n'en est rien, car. avec ces deux colorants, toutes les cellules pyramidales sont abso- lument saines, leur noyau en place normale et leurs bras intacts. Nous avons de suite remarqué que ces aspects cellulaires se présen- taient, chez le cobaye (III) sacrifié à la période de
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 31 JUILLET 821 tendue lésion, et même ajoute « qu'il est très probable, dans ce cas, qu'il s'agit d'une nécrose de coagulation », or, nos colorations au picro- carmin et à la safranine nous permettent d'affirmer qu'il n'en est rien, car. avec ces deux colorants, toutes les cellules pyramidales sont abso- lument saines, leur noyau en place normale et leurs bras intacts. Nous avons de suite remarqué que ces aspects cellulaires se présen- taient, chez le cobaye (III) sacrifié à la période de contracture locale (de la cuisse inoculée), aussi bien dans la corne antérieure du renflement lombaire opposé à la patte contracturée et dans le renflement cervical. Enfin, chez un cobaye sain^ sacrifié spécialement et dont la moelle a été traitée d'une façon identique, nous avons retrouvé les mêmes aspects cellulaires et en nombre égal sur chaque coupe. En somme, nous n'avons pas vu chez le cobaye tétanique les lésions décrites par M. Marinesco; la seule altération apparente de certaines cellules médullaires se retrouve également chez le cobaye sain ; elle est donc fonction de la méthode de Nissl et non de l'intoxication tétanique. â Nous avons alors entrepris des expériences analogues chez le chien. Entre temps, M. H. Claude (1) a observé, chez un chien sacrifié après deux mois environ d'une intoxication tétanique lente, qui avait occa- sionné des paralysies et une escarre, des altérations semblables à celles que M. Marinesco avait rencontrées chez le cobaye. N'ayant en vue que l'étude des lésions qui pourraient exister dans l'intoxication aiguë pour expliquer la contracture, nous n'avons pas été placés dans les mêmes conditions que ce dernier auteur. Voici, en résumé, l'observation de nos animaux : Chien T (Juillet 1896). â4 cent
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