. Contes et nouvelles en vers . rnois qui lui foient comparables sCelui du preux Achille auroit été pUis beau ,Si Vulcain eût delTus gravé notre tableau. Or ai-je des Nonains mis en vers laventure,Mais non avec des traits dignes de ladlion îIt comme celle-ci déchet dans la peinture, 178 LE TABLEAU. La peinture déchet dans ma defcription :ics mots & les couleurs iie font chofes pareilles jfNi les yeux ne font les oreilles. Jai laifTé long-tems au filet Sœur Therefe la détrônée. ïlle eue fon tour : notre Mazct Partagea fi bien fa journée ,Que chacun fut content. Lhifloire finit là ;Du feftin pas
. Contes et nouvelles en vers . rnois qui lui foient comparables sCelui du preux Achille auroit été pUis beau ,Si Vulcain eût delTus gravé notre tableau. Or ai-je des Nonains mis en vers laventure,Mais non avec des traits dignes de ladlion îIt comme celle-ci déchet dans la peinture, 178 LE TABLEAU. La peinture déchet dans ma defcription :ics mots & les couleurs iie font chofes pareilles jfNi les yeux ne font les oreilles. Jai laifTé long-tems au filet Sœur Therefe la détrônée. ïlle eue fon tour : notre Mazct Partagea fi bien fa journée ,Que chacun fut content. Lhifloire finit là ;Du feftin pas un mot -, je veux croire , & pour caufc^ Que lon but &: que lon mangea : Ce fut lintermède & la tout alla bien ^ hormis quen bonne foiLheure du rendez-vous membarraffe , & pourquoi SSi lAmant ne vint pas, foeur Claude & fœur TherefgEurent à tout le moins de quoi fe confoler j$il vint, ou fçut cacher le lourdaut & la chaife \LAmant i;rouva bien-tôt encore à qui LE B A S T. 179 s-ss LE B A S T. UN Peintre étoit, qui jaloux de fa aux champs, lui peignit un baudetSur le nombril, en guife de /îen confrère , amoureux de la Dame,La va trouver , 6c lâne efface net,Dieu fçait com-ment j puis un autre en remetAu même endroit, ainfi que lon peut croira,A celui-ci, par faute de mémoire ,Il mit un baft, lautre nen avoir époux revient, veut séclaircir du , mon hls, dit la bonne commère,,Lâne eft témoin de ma fidélité.Diantre foit fait, àïi lEpoux en colère ^iï du témoin, & de qui la bâté. ^,^ ï8o LE FAISEUR L E FAISEUR DVREILLESy E T L E RACCOMMODEUR DE MOULES. Conte tire des cent Nouvelles nouvelles, &dtm Conte de B oc ace, S Ire Guillaume allant en marchandife ,Laifla fa femme enceinte de fîx mois ,Simple, jeunette, & daflez bonne guife,Nommée Alix , du pays ère André lalloit voir quelquefois :A quel deffein , befoin nefl de le dire jEt Dieu le fçait : céto
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