. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. HOLE DES FORMES ANIMALES DANS LA NAVIGATION. 209 N R Fia. 3. (lu plan iriioi'izoïi, calculées (l'api-ès la lormule de plus haut; 2'^ la résultante R est située en avant de la normale M N au plan basilaire lorsque l'inclinaison sur lo vent A'urie de 3" à 32" environ. Ce dernier fait est très instructil' pour le vol à voile. On a souvent, dans les pays de montagne surtout, des \'ents ascendants de 3 ^ et davan- tage. Avec 3", une telle surface resterait suspendue, immobile dans l'espace on tenant
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. HOLE DES FORMES ANIMALES DANS LA NAVIGATION. 209 N R Fia. 3. (lu plan iriioi'izoïi, calculées (l'api-ès la lormule de plus haut; 2'^ la résultante R est située en avant de la normale M N au plan basilaire lorsque l'inclinaison sur lo vent A'urie de 3" à 32" environ. Ce dernier fait est très instructil' pour le vol à voile. On a souvent, dans les pays de montagne surtout, des \'ents ascendants de 3 ^ et davan- tage. Avec 3", une telle surface resterait suspendue, immobile dans l'espace on tenant son plan basilaire horizontal ; bien mieux, si le vent ascendant est supérieur à 3**, elle marchera contre le vent tandis qu'une plane reculerait. On savait avant la publication de l'ouvrage de Lilienthal (1889) que la résultante du vent se trouvait en avant de la normale ; les marins connaissaient ce fait sous une forme plus animale encore : dans les voiles triangulaires, le vent forme une poche à courbure ovoïdale, et cette courbure permet de serrer le vent de plus près. J'estime que celte courbure ovoïdale est supérieure à la courbe symétrique de Lilienthal ; les Anglais attribuent à tort la paternité de cette courbe à Hargrave. Elle était connue des marins; Goupil (1884) (*) non seulement la décrit, mais en signale l'action propulsive ; enfin tous les naturalistes n'en faisaient pas fi : en 1883 je faisais du dièdre basilaire avec petit versant antérieur (c'est- à -dire, dièdre A M B au sommet de la courbe ovoïdale de la fig. 4) un facteur constant de la base de l'aile (^). Vn autre fait bien connu des naturalistes est que l'Oiseau se fatigue bien moins en plein vol qu'à l'essor, et que le vol sur place (1) La locomotion aérienne, par Goupil (1884). (2] C. R. Ac. Se. â Sur le vol des Insectes [Revue des Se. naturelles de Montpellier, 1883). â Comparaisons des organes du vol dans la série animale (Thè
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