. Bulletin de la Société botanique de Genève. mais dans des limites plus modestes. Daprèsnos observations, ils varient de 1/10 à 1/30 des longueurs axiales ;il ne faut du reste pas oublier que certaines substances chimiques,produits de dégradations et de décompositions des matières végé-tales (divers acides humiques) possèdent aussi cette propriété degonflement qui nest donc nullement spécifique du plasme végétalinaltéré. Les colonies aux cellules bien conservées paraissent gonfler unpeu plus que les pellicules gélifiées que lon observe dans les partiesaltérées. La gelée décrite par Zalessky c
. Bulletin de la Société botanique de Genève. mais dans des limites plus modestes. Daprèsnos observations, ils varient de 1/10 à 1/30 des longueurs axiales ;il ne faut du reste pas oublier que certaines substances chimiques,produits de dégradations et de décompositions des matières végé-tales (divers acides humiques) possèdent aussi cette propriété degonflement qui nest donc nullement spécifique du plasme végétalinaltéré. Les colonies aux cellules bien conservées paraissent gonfler unpeu plus que les pellicules gélifiées que lon observe dans les partiesaltérées. La gelée décrite par Zalessky comme gelée végétale séchéene peut donc pas être considérée comme telle, mais sa pseudo-morphose est actuellement représentée par un mélange dhydro-carbures et de corps gras, obtenus par distillation sous le vide. DESCRIPTION BOTANIQUE ET CARACTERES DE LA CLASSEDES PROTOPHYCEES Le Gloeocapsomorpha prisca (Zalessky, op. cit. p. 83) a, en effet,une analogie avec le Gloeocapsa, en particulier dans les cas où lon. Fig. 1. — Gloeocapsomorpha prisca, dessiné à la chambre claire, daprès dessections faites dans le matériel paraffiné. Les figures supérieures ont un plusfort grossissement. R. C. del. 282 BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE (9) voit des cellules groupées par deux ou quatre enveloppées dunmucus zone ; mais ce qui les diffère est la disposition rayonnante desmasses, celle-ci étant le caractère le plus saillant de ces organismes ;en outre, si Ton veut rattacher ces formes aux Cyanophycées, il y acette différence que si la multiplication des cellules permet larran-gement en corps pisiformes sphériques, on aurait, sil sagissaitdune Chroococcacée proprement dite, la disposition informe acci-dentelle de larrangement des cellules, des colonies de Gleocapsa etdes genres affines. Mais il est évident quà partir dun centre de
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