. Le Monde moderne. ernière fois que je menservis. On nous envoya alors les .lO dé-montables. Ces appareils sont établis daprès lesmêmes principes que le premier. Le sys-tème de production de la lumièic formeune caisse, le système des lentillesdémission — il y en a deux — enforme une seconde. En station, onunit à laide de quatretringles donl la longueur est àla demande dos dislancesfocales. Dans un angle su-périeur, on glisse uneforle lunello do récep-tion. l*;n résumé, lap-pareil monté, piècesassemblées, on a unappareil de très grandepuissance, très solide,léger, dun transportsurtout des plus
. Le Monde moderne. ernière fois que je menservis. On nous envoya alors les .lO dé-montables. Ces appareils sont établis daprès lesmêmes principes que le premier. Le sys-tème de production de la lumièic formeune caisse, le système des lentillesdémission — il y en a deux — enforme une seconde. En station, onunit à laide de quatretringles donl la longueur est àla demande dos dislancesfocales. Dans un angle su-périeur, on glisse uneforle lunello do récep-tion. l*;n résumé, lap-pareil monté, piècesassemblées, on a unappareil de très grandepuissance, très solide,léger, dun transportsurtout des plus avec ces appa-reils que jai o|iéré dansle Sahara, ol jamaisles chutes ne les ouirendus inutilisables. Chaque année, dèsno\embro, nous repre-nions la route du \u plus fort di-lélé, tout à coup,deux postes consécu-tils avaient perdu lacommunication. Ilsno se vovaienl cette mouvante (| u est le r, ii.\ lii 11: (iirn,>ri:. LE Tl; A 1 M^ V A I T A I, L r M f: L X li R A X I) P F. r désert, les eoups de siroco, les oura-gans terribles de lété avaient changé lalace du pays. Là où auparavant séten-daient les sables à linfini comme unenuppe scintillante, pailletée, bleue dansses horizons, dimmenses dunes enchevê-trées se dressaient maintenant. Il fallaitaller voir cela, découvrir en ce chaos lepoint où la lij^ne optique se heurtait ausol; quand on lavait reconnu, relevésur les cartes, ou sy établissait en postetlexpérience intermédiaire et les obser-\ations commençaient. O ces landonnées et ces nuits dans lessables! Parfois, tout le jour, cctait sous unciel bas, couvert, une petite pluie fine dhiver, très froide, comme une ])luiegrise de Krauce. Ners le soir, a\eclombre, sélevait un vent glacial, qui,toute la nuit, mêlé de pluie et de neigeprise en passant aux sommets de lAurès,nous cinglait sans trêve ni merci. Dans cette immensité morte où notrepetit gro
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