De la valeur thérapeutique des courants continus . t appréciables, cest à peine si lon observait des pulsa-tions lointaines et profondes. Dans le troisième espace intercostal,les pulsations, quoique amoindries, se manifestaient encore; les joursqui suivirent lopération ne firent quaugmenter lamélioration déjànotée. A la date du 10 juillet, le malade ne ressent plus les batte-ments si douloureux quil éprouvait autrefois, lapplication de lamain montre une diminution très-notable dans les battements de latumeur, et le cardiographe vient compléter ces renseignements ennous montrant une différence


De la valeur thérapeutique des courants continus . t appréciables, cest à peine si lon observait des pulsa-tions lointaines et profondes. Dans le troisième espace intercostal,les pulsations, quoique amoindries, se manifestaient encore; les joursqui suivirent lopération ne firent quaugmenter lamélioration déjànotée. A la date du 10 juillet, le malade ne ressent plus les batte-ments si douloureux quil éprouvait autrefois, lapplication de lamain montre une diminution très-notable dans les battements de latumeur, et le cardiographe vient compléter ces renseignements ennous montrant une différence très-marquée entre lintensité des pulsa-tions telles quelles sont aujourdhui, avec celles que lon avait obtenuesprécédemment. Les eschares, sèches, très-peu étendues, qui sétaientformées autour de chaque piqûre de la peau, sont tombées. Tracés recueillis après lopération. Fig, 21. Tracé pris sur la tumeur, par le cardiographe, dans le quatrième espace intercostal Fig. 22. Tracé du pouls gauche après lopération. 12o. Kl. 23. Tracé pris à la pointe du cœur. Tous ces signes nous permettaient daffirmer que, par lélectrolyse,nous avions obtenu la coagulation dune certaine quantité de sangcontenue dans la tumeur, et que la couche ainsi formée vient doublerles parois de la poche; mais cette couche est de peu détendue, aussiavons-nous décidé de recourir à une nouvelle application de lé » (Dujardik-Beaumetz.) Cette seconde opération eut des résultats aussi satisfaisants que lapremière. Le lendemain on ne percevait presque plus de battements ;cette amélioration se maintint les jours suivants ; la douleur avaitdiminué, le malade ne ressentait plus loppression si pénible dont ilsouffrait tant auparavant. Malheureusement, depuis quelques tempsdéjà, la libre cardiaque était sérieusement compromise, et tandis quelamélioration se produisait du côté de lanévrysme, linsuffisance car-diaque saccentuait de plus en plus. Les


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