. Bruxelles à travers les âges . Eugène Delbarre, . communiquée par M Molenschot. pour la pCUl . Un autre jour, la même locomotive,la Flèche, dut subitement, faute deau, sarrêter à lextrémité du faubourg de voyageurs furent obligés de descendre, détachèrent eux-mêmes le remorqueuret le poussèrent de leurs bras jusquà la station de lAllée-Verte. Ce sont les seuls accidents qui se produisirent. Il y en eut bien un autre, mais quilserait injuste dimputer à lune des trois locomotives cjui suffisaient alors au service. Un brillant capitaine de cavalerie de la garnison de Malines, qui s


. Bruxelles à travers les âges . Eugène Delbarre, . communiquée par M Molenschot. pour la pCUl . Un autre jour, la même locomotive,la Flèche, dut subitement, faute deau, sarrêter à lextrémité du faubourg de voyageurs furent obligés de descendre, détachèrent eux-mêmes le remorqueuret le poussèrent de leurs bras jusquà la station de lAllée-Verte. Ce sont les seuls accidents qui se produisirent. Il y en eut bien un autre, mais quilserait injuste dimputer à lune des trois locomotives cjui suffisaient alors au service. Un brillant capitaine de cavalerie de la garnison de Malines, qui sétait chargé deprocurer daimables distractions à une jolie Malinoise, femme dun de ses supérieurs,lui en procura un qui tourna mal pour tous les deux et dont on eut la cruauté derire sans merci. Comme elle se proposait de faire le voyage de Bruxelles en chemin de fer,lofficier, qui avait un excellent coureur dans son écurie, et qui montait fort bien,paria de suivre le train à cheval et même de le dé Pierre Simons, ingénieur,Auteur des premiers plans du chemin de fer belge, CHAPITRE II. 117 A lheure dite, le cavalier se mit en selle. Tout alla bien pendant quelques instants;mais le cheval, rencontrant un fossé, y roula avec son cavalier, et la dame, quiassistait à la culbute de la fenêtre dune confortable berline et qui avait ses nerfs,affolée, se mit à crier : Gustave! Gustave! et sévanouit. Le cavalier eut un bras cassé, et les juges divorcèrent la dame, qui jeta sa malé-diction sur le chemin de fer. On en glosa beaucoup à B ruxellescomme à Malines, le potin étantdinvention plus ancienne que lalocomotive. Les accidents sans conséquenceque nous venons de relater ne dimi-nuèrent pas lempressement et lacuriosité du public. On allait à Malines par cheminde fer, en partie de plaisir. Chaquejour on refusait des places à descentaines de personnes. Les pay-sans, au passage des trains, accou-raient le long de la voie, pour re-garder


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