Traité des maladies de l'enfance . ration courte, facile,surtout si on laisse de côté les procé-dés compliqués pour faire lindispen-sable. Il ressort bien de nos 7 obser-vations personnelles (cinq succès) quela simple occlusion séro-aponévrotiqueest suivie de guérisons durables etque lon peut, même sur des tumeurslarges, lexécuter en quelques minutes, surtout si le chloroforme est supprimé chez les tout petits enfants (fîg. 6).L anesthésie nous a paru très préjudiciable dans un cas. Chez des sujets plus âgés, quand il faut ouvrir non plus des tumeurs à parois minces, mais disséquer des plans s
Traité des maladies de l'enfance . ration courte, facile,surtout si on laisse de côté les procé-dés compliqués pour faire lindispen-sable. Il ressort bien de nos 7 obser-vations personnelles (cinq succès) quela simple occlusion séro-aponévrotiqueest suivie de guérisons durables etque lon peut, même sur des tumeurslarges, lexécuter en quelques minutes, surtout si le chloroforme est supprimé chez les tout petits enfants (fîg. 6).L anesthésie nous a paru très préjudiciable dans un cas. Chez des sujets plus âgés, quand il faut ouvrir non plus des tumeurs à parois minces, mais disséquer des plans successifs et solides, les conditions changent. En dehors de toute indication, se trouveraient une tumeur qualifiée « monstruosité » par son étendue et ses complications voisines ou éloignées. et le spina bifida occulte dont le traitement est nul (Ardouin). Sil est des tumeurs quon nopère pas, il est des sujets quon nopère pas davantage, fussent-ils dotés dun spina menaçant et facile à traiter par la. SPINA BIFIDA. .V.)5 cure radicale. Certains enfants sont (rime débilité extrême, atteints dunevéritable faiblesse congénitale : chez eux lintervention sérail la mort immé-diate. Quant à ceux (|iii présentent de la paralysie, des pieds bots, etc., nousne saluions partager lopinion des cliniciens qui veulent les exclure dubénéfice opératoire : quelle que soit leur infirmité, ils ont droit à la vie, Hsi, mal-ire celle infirmité, ils sont assez forts pour supporter une opérationindiquée par la nature de la tumeur «pi ils portent, il faut les opérer. Les cassont, du reste, assez nombreux où la paralysie, latrophie, le mal perforant,la paraplégie spasmodique ont guéri après la cure radicale. Nous ne serions même pas éloigné dopérer certains sujets menacésdhydrocéphalie. Lhydrocéphalie peut sarrêter dans son évolution (deux denos observations en font foi); on ne sait pas exactement si la cure radicalepeut augmenter la marche
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