. Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal : Sa vie et ses oeuvres. 1, Mémoires sur la vie et les vertus de Sainte-Jeanne Françoise Frémyot de Chantal. prix exquis, « lesquels, dit-elle, me sont en hor-» reur, parce que cela ressent les délicatesses et superfluités» mondaines; » elle se faisait lire le discours de saint Bernardaux religieux malades du Mont-Dieu, et disait à son infirmière,qui était notre très-bonne Mère Péronne-Marie de Châtel,« quencore que les avis de ce grand saint ne sobservent pasen ce temps à la lettre, à cause de la faiblesse de notre nature ;que néanmoins, toutes les


. Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal : Sa vie et ses oeuvres. 1, Mémoires sur la vie et les vertus de Sainte-Jeanne Françoise Frémyot de Chantal. prix exquis, « lesquels, dit-elle, me sont en hor-» reur, parce que cela ressent les délicatesses et superfluités» mondaines; » elle se faisait lire le discours de saint Bernardaux religieux malades du Mont-Dieu, et disait à son infirmière,qui était notre très-bonne Mère Péronne-Marie de Châtel,« quencore que les avis de ce grand saint ne sobservent pasen ce temps à la lettre, à cause de la faiblesse de notre nature ;que néanmoins, toutes les personnes religieuses les doiventavoir devant les yeux en leurs maladies, pour en tirer matièredhumiliation et des motifs damour à la souffrance, quand onne les sert pas à leur gré, voyant que pour mal quelles soient,elles sont beaucoup mieux que nétaient ces saints person-nages. » Cette affection à la sainte pauvreté et à la souffranceétait accompagnée dune obéissance si religieuse, quelle pre-nait et faisait tout ce que le médecin lui ordonnait. II plut àDieu de la mener jusquaux portes de la mort, pour len reti-. 192 VIE DE SAINTE CHANTAL. rer; elle reçut tous ses sacrements, et était si basse quon lacroyait dans sa dernière agonie, quand notre Bienheureux Pèrefut inspiré de lui donner à prendre des reliques du grand saintCharles, archevêque de Milan, auquel il fit un vœu. A linstantquil eu t donné les saintes reliques à la malade, elle fit un grandsoupir que lon croyait être le dernier; mais, ouvrant les yeux,elle dit à notre Bienheureux Père : « Mon Père, je ne mourrai» pas. -r Non, ma fille, lui répliqua-t-il, vous vivrez éternel-» lement parla divine miséricorde. — Jentends, dit la conva-» lescente, que je suis guérie et me porte fort bien, grâce à Dieu» et à son saint. » A ces paroles, le Bienheureux Prélat, quiétait entouré de toute la Communauté de ses filles, entonna unedouce action de grâces à D


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