. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... - 8 en hiver, avec des sivades (Crangon viilgaris var. nuculosiis) qui sont bien moins estimées, mais que Ton se procure facilement ; quelquefois avec des esques (Arenicola Griibii) prises dans le canal des bordigues. Les poissons qu'ils ramènent le plus souvent sont les dorades (en avril, période de \à montée ; en septembre et octobre, période de la descente) et les anguilles communes ou ressots (Anguilla btirostris), celles-ci pendant les pèches de nuit. Les muges fyol négré, calaga et lessa), ainsi que


. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... - 8 en hiver, avec des sivades (Crangon viilgaris var. nuculosiis) qui sont bien moins estimées, mais que Ton se procure facilement ; quelquefois avec des esques (Arenicola Griibii) prises dans le canal des bordigues. Les poissons qu'ils ramènent le plus souvent sont les dorades (en avril, période de \à montée ; en septembre et octobre, période de la descente) et les anguilles communes ou ressots (Anguilla btirostris), celles-ci pendant les pèches de nuit. Les muges fyol négré, calaga et lessa), ainsi que les loups, se laissent capturer assez communément. Moins fréquents sont les pataclets (Sargiis anniilaris), les sarguets (S. Rondelet'd) et les sarguets négré (S. vnl- garis). Pour mémoire, il faut citer quelques bogues (Box boops), saùpa (Box salpa), mata souldat (Mœna valgans et vomerina, en avril-mai;, de rares Creniliibrus mclops et très exceptionnellement le patjel (Pagellus erythrimis). Les amateurs sont plus rares sur les bords de l'étang de Thau où on n'en aperçoit guère qu'à proximité des ports de Bouzigues, de Mèze, de Balaruc, etc. Leur pèche y est, du reste, bien, moins productive et ne consiste géné- ralement qu'en quelques gobies (Gobius pagjncllits. Iota et /f^o), canadelles, sarguets et pataclets. 2° Pèche a la canne en nacelle ; ligne flottante. — Cette pèche s'exerce dans l'étang en juin, juillet et août. Chaque pécheur , monté sur une nacelle qui marche à la voile, tient d'une main le gouvernail et de l'autre une ligne flottante composée d'une canne en roseau et d'un fil de laiton qui porte, un peu au-dessous du musclaou (hameçon), un petit plomb pour lester la ligne. Comme amorce, on se sert d'une vcnb-csquc (morceau de la queue d'un loup, taillé de façon qu'il simule la forme d'une sardine). Par ce procédé, on recueille ordinairement des loups d'assez belle taille. On ramène aussi quelques verrats ou beïdats f


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