. Premières lectures. Beginner's French Reader; short and easy pieces in prose and verse with a complete vocabulary . ità broncher ; mais il ne broncha pas longtemps, car iltomba bientôt avec une jambe cassée. Le marchandfut obligé de laisser là la bête, de détacher sa valise, et,la prenant sur son épaule, de gagner à pied son logis,où il narriva que tard dans la nuit. *^ Ce maudit clou quon néglige, murmurait-il en lui-même, est cause de tous les malheurs. Hâtez-vous lentement. LA TRUIE. Mes enfants ! sécria maman la truie, un jour ;Vous êtes gens de cour, du moins de basse-cour ; PEBMIÈBES L
. Premières lectures. Beginner's French Reader; short and easy pieces in prose and verse with a complete vocabulary . ità broncher ; mais il ne broncha pas longtemps, car iltomba bientôt avec une jambe cassée. Le marchandfut obligé de laisser là la bête, de détacher sa valise, et,la prenant sur son épaule, de gagner à pied son logis,où il narriva que tard dans la nuit. *^ Ce maudit clou quon néglige, murmurait-il en lui-même, est cause de tous les malheurs. Hâtez-vous lentement. LA TRUIE. Mes enfants ! sécria maman la truie, un jour ;Vous êtes gens de cour, du moins de basse-cour ; PEBMIÈBES LECTUBE8. 143 Je tiens à vous styler : pins de façons grossières !Lair denfants de famille, et de belles manières !Quon soit proprets, gentils, plus de bains au bourbier :Quon ne se vautre plus sur de sale fumier. Et ses petits, grognant, barbotant auprès delle,Rivalisent defforts, la prennent pour modèle,Et font comme elle fit avant ce beau elle fait encore et veut faire , ni plus ni moins que madame sa mère,Devint truie ou pourceau qui de pourceaux fut pè LE LOUP ET LAGNEAU. Un Loup et un Agneau se désaltéraient à un mêmeruisseau. Le premier était près de sa source, et lesecond au dessous. Le Loup courut vers FAgneausitôt quil laperçut, et Taccusa davoir troublé son eau :Comment puis-je la troubler ? répondit TAgneau touttremblant ; je bois plus bas que vous Tu es uncoquin, reprit le Loup, et je sais que tu parlas mal demoi lannée passée.—Hélas : mon cher Monsieur, je 144 PREMIÈRES LECTURES, nétais pas encore né, dit le pauvre innocent.—Cestdonc ton frère.—En vérité, je nen ai point, je vous as-sure.—Cest donc ton père ou ta mère, répliqua le Loupen furie, car enfin je sais bien que vous me haïssez tous,et tu payeras aujourdhui pour les autres. Là-des-sus, il se jette sur lAgneau, létrangle et le dévore. Les méchans ne manquent jamais de prétextes pouropprimer les innocens.
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