Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . able du bitugue pour nous a été prouvéepar lexpérience, tandis que celle de ses concurrents étran-gers est encore à prouver ; plusieurs dentre eux ont déjàréussi à tromper lespérance quon avait fondée sur eux, parexemple les percherons et les fameux clydesdales ; maintenanton essaye les ardennais belges. Mais il serait beaucoup plussûr de suivre le proverbe russe qui conseille de « ne pas per-dre le bien en cherchant le mieux », cest-à-dire demployernos efforts moins à la transplantation en Russie des racesétrangères, peu


Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . able du bitugue pour nous a été prouvéepar lexpérience, tandis que celle de ses concurrents étran-gers est encore à prouver ; plusieurs dentre eux ont déjàréussi à tromper lespérance quon avait fondée sur eux, parexemple les percherons et les fameux clydesdales ; maintenanton essaye les ardennais belges. Mais il serait beaucoup plussûr de suivre le proverbe russe qui conseille de « ne pas per-dre le bien en cherchant le mieux », cest-à-dire demployernos efforts moins à la transplantation en Russie des racesétrangères, peu connues chez nous et toujours très coûteuses,quà lamélioration et au renouvellement de la race déjà suffi-samment appréciée par nous et qui, grâce à notre négligence,tend à disparaître. 72 LES CHEVAUX RUSSES. Le concours hippique de 1891, à Saint-Pétersbourg aprouvé, selon nous, que même les tentatives daméliorationdes bitugues par le croisement avec les percherons et lesclydesdales nont pas été assez heureuses. Plusieurs de ces. Fig. 26. — Boumy, élalon gris-pommelé de la race bitugue; 6 ans, taille 1\G6. Daprès la photographie faite au concours hippique de 1891, h Saint-Pétersbourg. métis ont obtenu des primes; mais, pour les connaisseurs, ilsétaient trop lourds, dune constitution peu harmonieuse etpas beaux du tout. Pour réussir, il fallait choisir une racesemblable, plus parente du bitugue. Et cest précisément parcette raison que nous croyons que lessai nouvellement en-trepris par le Chef des haras de lÉtat, le comte J. J. Voront- X


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