. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . efperer le colere,fangs in & fenfible, que les corri-ger des fautes quils commettent par faute de feience & dexpérience ; & après ce quartier, ouceux quil aura bien-faits, il le remettra à fon premier trot dont il luy fera fournir deux oujtrois voltes bien arrondies ; & bien finies quelles feront, il le remettra fur la ligne de la paffadepour aller changer demain au bout d


. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . efperer le colere,fangs in & fenfible, que les corri-ger des fautes quils commettent par faute de feience & dexpérience ; & après ce quartier, ouceux quil aura bien-faits, il le remettra à fon premier trot dont il luy fera fournir deux oujtrois voltes bien arrondies ; & bien finies quelles feront, il le remettra fur la ligne de la paffadepour aller changer demain au bout diceile par ce mefme ordre, quil gardera foigneufementen toutes fes leçons, luy augmentent feulement le galop de quart en quart diferettement,iufques à ce quauec le temps & la pra&ique bien reiglee, il fourniffe entièrement les voltes 6cles paffades (ans rompre lair du galop,ny la proportion du manège. Et dautant que iay dit que lvne des proprietez du galop eftoit daffairer la bouche ducheual, foit quil lait trop délicate, ou quil tire à la main, le Caualier doit fçauoir quil pour-ra le ramener & le refoudre à lappuy de lembouçheure & de la main, en le galoppant fur le mefme. & Italienne. 65 mefme terroir panchant quelque peu du cofté de la volce, quil la deu trauailler cy- deuanc autroc, à caufe que la defeente i obligera de receuoir lappuy & le fupporc de la main, & à fcramener fur les hanches de peur de soffencer de luy mefme les barres & genciues en soppo-fantà la&ion de la bride. Or comme le cheual, qui a la bouche foible, galoppanc contre bas eftcontraind de sap-puyer fur Pemboucheure pour fc ramener & s affeurer fur les hanches > au contraire celuy quipéfe, & qui en a lappuy plus dur quà plene main, sy abbandonne & sy appuyé tout à faicen defeendant, & sallegerift du deuant en montant, & partant le Cauafïer de bon iuge-ment le crauaillanc fur cette école tant au trot quau galop, doit changer de metode, pourluy conuertir cette pefantêur en leger


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