Archives des sciences physiques et naturelles . t, à angle aigu,les deux trajectoires musculaires principales, la trajectoire dutemporal (t. t.), élévation et rétraction de la mandibule, et latrajectoire du masseter superficiel (t. m. s.), protraction et élé-vation. La trajectoire du masseter profond, élévation de la man- 10 SÉANCE DU 6 FÉVRIER dibule et pression des molaires, simplante verticalement sur lacrête massétérine (c. m.). Elle est peu puissante. Chez le rat anormal, cette structure est modifiée parallèlementaux modifications musculaires. La mandibule gauche (fig. 2) a une structure


Archives des sciences physiques et naturelles . t, à angle aigu,les deux trajectoires musculaires principales, la trajectoire dutemporal (t. t.), élévation et rétraction de la mandibule, et latrajectoire du masseter superficiel (t. m. s.), protraction et élé-vation. La trajectoire du masseter profond, élévation de la man- 10 SÉANCE DU 6 FÉVRIER dibule et pression des molaires, simplante verticalement sur lacrête massétérine (c. m.). Elle est peu puissante. Chez le rat anormal, cette structure est modifiée parallèlementaux modifications musculaires. La mandibule gauche (fig. 2) a une structure presque nor-male, mais ses deux trajectoires musculaires^, t. et ) sonttrès affaiblies. Lallongement de la racine incisive a déformé lecanal dentaire (c. ci.) qui dessine une concavité ventrale trèsnette. Le massif osseux des molaires est atrophié ; on y retrouveles traces de deux alvéoles. La mandibule droite est plus déformée (fig. 3). Tout leffortmasticateur sest porté sur les molaires droites, du fait de leur. Fig, 3. — Mandibule droite du rat anormal. absence à gauche et du défaut dengrènement des incisives. Lacourbure du levier est plus forte. La racine incisive fait sailliesur la face latérale et y détermine une tubérosité anormale, à labase de lapophyse coronoïde. La trajectoire fondamentale (t. f.)plus large que normalement, est discontinue. Deux grosseslacunes ont détruit la branche montante du maxillaire à sonniveau. La trajectoire du temporal (t. t.) est très faible. La tra-jectoire du masseter superficiel (t. m. s.) est à peine marquée;elle se confond peu à peu avec la trajectoire du masseter pro-fond (t. m:p.), qui est très puissamment développée. En résumé, il y a, de chaque côté, effacement des trajectoiresdu temporal et du masseter superficiel. Laction de ces musclesse borne ici à la fermeture de la bouche. La protraction et la re-traction de la mandibule sont devenues inutiles par le dé den-grèneme


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