. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . en labsence de toutcontrôle douanier à la frontière, de déterminer limportance desrelations commerciales que les indigènes de ces régions entre-tiennent avec les escales anglaises , du moins pouvons-nous indi- l. Bien que le montant des patentes de colporteurs et des permis de circulation nepuisse donner quune idée tout à lail imprécise et très inférieure en fait à limpor-tance de ces infiltrations ». il nes! pas sans intérêt dindiquer que pour le 1 tri-mestre 1907 seulement le


. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . en labsence de toutcontrôle douanier à la frontière, de déterminer limportance desrelations commerciales que les indigènes de ces régions entre-tiennent avec les escales anglaises , du moins pouvons-nous indi- l. Bien que le montant des patentes de colporteurs et des permis de circulation nepuisse donner quune idée tout à lail imprécise et très inférieure en fait à limpor-tance de ces infiltrations ». il nes! pas sans intérêt dindiquer que pour le 1 tri-mestre 1907 seulement les perceptions réalisées à ce titre dans le seul cercle duNiani-Ouli, cest-à-dire uniquement sur des indigènes qui commencent avec la Gam-bie anglaise, ont atteint la somme de IV. représentant environ 2 /„ de la valeur quer la source et la direction générale des courants commerciauxqui de lintérieur convergent vers la Gambie anglaise. Nous rappel-lerons dabord en quelques mots quel est le mode de transactionsactuellement encore en vigueur entre indigènes dans tout Larriè A cl îemineine ni du courrier de France dans lintérieur. A paît de très rares cl très courtes exceptions, on peut direquaucun commerçant européen na jamais séjourné né dans les régions des marchandises transportées. Mais nous avons acquis la certitude que beaucoupde colporteurs échappent au paiement de ce droit cl la plupart, eu Ions cas, quandils arrivent au Niani-Ouli •-ont déjà munis de leur patente u de leur permis de cir-culation délivré au chef-lieu de la circonscription où ils écoulent dordinaire leursmarchandises. On peut doue dire que le chiffre ci-dessus sapplique surtout à desindigènes cherchant à passer en fraude. - Sa - de 1 intérieur de la Sénégambie : ni au Boundou, ni dans les pro-vinces de la Haute-Gambie, ni au Bambouck, ni même au FoulaDjallon. Partout, en effet, les voies de communication onl faitdéfaut. Le commerce est


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