. Annales de la Société entomologique de France. . Séance du 28 février 1894. 45 Grâce aux méthodes de la technique moderne, j'ai pu, par des coupes au 200e de mill., après enrobement dans la paraf- fine, me rendre compte de la structure très parti- '> culièrc du réceptacle. Immédiatement au-dessous de la couche chitineuse (c), qui limite la cavité de la capsule remplie de spermatozoïdes, vient un épithélium (b) formé de cellules allongées suivant leur hauteur, et renfermant chacune, dans leur partie inférieure, un gros noyau ovalaire et gra- nuleux. Ce qu'il y a de tout à fait inattendu et
. Annales de la Société entomologique de France. . Séance du 28 février 1894. 45 Grâce aux méthodes de la technique moderne, j'ai pu, par des coupes au 200e de mill., après enrobement dans la paraf- fine, me rendre compte de la structure très parti- '> culièrc du réceptacle. Immédiatement au-dessous de la couche chitineuse (c), qui limite la cavité de la capsule remplie de spermatozoïdes, vient un épithélium (b) formé de cellules allongées suivant leur hauteur, et renfermant chacune, dans leur partie inférieure, un gros noyau ovalaire et gra- nuleux. Ce qu'il y a de tout à fait inattendu et de spécial, c'est que les éléments qui constituent cet épithélium peuvent, avec autant de raison, être regardés comme des cellules musculaires que comme des cellules épithéliales ; ils sont, en effet, à la fois l'un et l'autre. Si on les examine, après coloration avec Phématoxyline, à l'aide d'un objectif à immersion, on voit très nettement apparaître une striation transversale. Cette striation n'affecte pas, en général, la cellule dans toute sa largeur, mais correspond à des éléments fibrillaires longitudi- naux qui composent la cellule. Elle est due à des disques alternative- ment clairs et sombres superposés, dont les seconds, qui sont les plus étroits, se colorent par Phématoxyline. La striation est généralement plus accentuée du côté de la cellule tournée vers la couche chitineuse : celle-ci semble formée par la chitinisation de la substance musculaire à sa surface. Ainsi donc, les éléments qui constituent la couche à cylindres de Siebold sont des cellules musculaires, dont les noyaux ne se sont pas multipliés, et rappelant, à certains points de vue, les cellules muscu- laires embryonnaires; mais ces cellules se sont en même temps diffé- renciées dans leur forme et leur agencement, de façon à constituer un épithélium (1). On peut donner à Pépithélium ainsi formé, et dont, je crois, on ne connaît pas enco
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