Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . inement 5000 mètres : aucun des auteurschinois ne mentionne de passage qui la traverse; toutes les routes descaravanes la contournent à lest et à louest, et les lacs qui sétendent desdeux côtés de cette région du Thian-chan semblent indiquer que les neigessont fort abondantes sur les hauteurs3. Aux sources du Kach, qui naît•dans un des massifs du Katoun pour se diriger à louest vers le Kounges 1 Voyages de Potanin ; carie de Rafailov. 2 Regel, Russische Revue, 1880, n° 5. 3 Kostenko, Pays du Turkesian (en russe). /« 540 NOUVELLE GÉOGRA
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . inement 5000 mètres : aucun des auteurschinois ne mentionne de passage qui la traverse; toutes les routes descaravanes la contournent à lest et à louest, et les lacs qui sétendent desdeux côtés de cette région du Thian-chan semblent indiquer que les neigessont fort abondantes sur les hauteurs3. Aux sources du Kach, qui naît•dans un des massifs du Katoun pour se diriger à louest vers le Kounges 1 Voyages de Potanin ; carie de Rafailov. 2 Regel, Russische Revue, 1880, n° 5. 3 Kostenko, Pays du Turkesian (en russe). /« 540 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. el lIlij de vastes glaciers, visités récemment par Regel1, descendent descirques des montagnes. Là déjà le système des « Monts Célestes » se com-pose de plusieurs arêtes parallèles. Au sud du Katoun saligne une autrechaîne, dont les cluses laissent passer des torrents descendus de la crêteprincipale. A louest dune de ces brèches, que traverse un affluent du N° 78. — CHAINES ORIENTALES DU ÏHIAX-CHAK. L deP. 40°l E de G iO C Perr-on 1 : 8 600000 200 400 kil. Bogla-nor (Bostan-nor, Bagarach-koul, Bagratch-koul) ou lac de Karachar,le Thian-chan forme quatre saillies parallèles, connues, comme le lac voi-sin, sous plusieurs appellations différentes, que na pas encore remplacéesune nomenclature géographique régulière. Entre ces diverses chaînes,couvertes de neiges persistantes, sétendent, à plus de 2000 mètres, deuxvastes bassins qui furent autrefois des lacs et qui sont maintenant desprairies naturelles : ce sont les deux « Étoiles », le Petit-Youldouz et le 1 Russische Revue, 1880, a0 3. TI1IAN-CIIAN ORIENTAL, YOULDOUZ. 341 Grand-Youldouz, arrosées lune et lautre par des rivières qui descendentvers le lac de Karachar. Cest dans un de ces immenses cirques de prairiesque Tamerlan, marchant contre le souverain de Kachgar, donna rendez-vousà cinq armées, qui savançaient par des routes différentes à travers lesMonts
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