. Théâtre choisi. cela, je naiplus rien à vous dire. Vous maimez, je nen sçau-rois douter; mais, à votre tour, jugez de mes sen-timens pour vous; jugez du cas que jai fait devotre cœur par la délicatesse avec laquelle jaitâché de lacquérir. M. cette lettre-là? Voilà par où jaiappris votre déguisement, quelle na pourtant sçuque par vous. ne sçaurois vous exprimer mon bonheur, Ma-dame ; mais ce qui menchante le plus, ce sont lespreuves que je vous ai données de ma me pardonne-t-il la colère où jai misBourguignon? ne vous la pard
. Théâtre choisi. cela, je naiplus rien à vous dire. Vous maimez, je nen sçau-rois douter; mais, à votre tour, jugez de mes sen-timens pour vous; jugez du cas que jai fait devotre cœur par la délicatesse avec laquelle jaitâché de lacquérir. M. cette lettre-là? Voilà par où jaiappris votre déguisement, quelle na pourtant sçuque par vous. ne sçaurois vous exprimer mon bonheur, Ma-dame ; mais ce qui menchante le plus, ce sont lespreuves que je vous ai données de ma me pardonne-t-il la colère où jai misBourguignon? ne vous la pardonne pas, il vous en remercie. la joie. Madame : vous avez perdu votre I ACTE III, SCENE DERNMEI^E 241 rang; mais vous nêtes point à plaindre, puisquAi-lequin vous reste. consolation ! il ny a que toi qui gagne àcela. ny perds pas. Avant notre reconnoissance,votre dot valoit mieux que vous; à présent, vousvalez mieux que votre dot. Allons, saute, marquis!. Maripaux. LECOLE DES MERES COMÉDIE EN UN ACTEReprésentée par les Comédiens Italiens le 2b juillet i-jii. ACTEURS. Madame ARGANTE. ANGELIQUE, fille de Madame Argante. LISETTE, suivante dAngélique. ERASTE, amant dAngélique, sous le nom de La Ramée. DAMIS, père dEraste, autre amant dAneeliaue. FRONTIN , valet de Madame Argante. CHAMPAGNE, valet de Monsieur Damis. La scène est dans lappartement de Madame Argante. I
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