. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 127 — aussi dans l'ascendance du réseau secondaire et dans le mode de réunion des nervures entre elles. Qui plus est, les sinus sont toujours très profonds et très aigus, ils présentent dans la por- tion tout à fait inférieure un épaississement qui aurait laissé sur le schiste une trace appré- ciable. Pour toutes ces raisons, nous ne pensons pas qu'il faille retenir davantage ce genre qui paraissait présenter des analogies intéres- santes dans son anomalie. V Laurixées.— Beaucoup plus sérieux sont les r


. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 127 — aussi dans l'ascendance du réseau secondaire et dans le mode de réunion des nervures entre elles. Qui plus est, les sinus sont toujours très profonds et très aigus, ils présentent dans la por- tion tout à fait inférieure un épaississement qui aurait laissé sur le schiste une trace appré- ciable. Pour toutes ces raisons, nous ne pensons pas qu'il faille retenir davantage ce genre qui paraissait présenter des analogies intéres- santes dans son anomalie. V Laurixées.— Beaucoup plus sérieux sont les rapprochements qu'on peut établir entre certains genres de Laurinées notamment avec les Sassafras et les Lindera. Saporta(i) dans l'article qu'il consacre au genre Sassafras indique la parenté étroite qui existe également avec d'autres Laurinées trilobées du genre Lindera. Beaucoup de Lindera [L. obtusiloba Bl.)possèdent des nervures primaires basilaires. Certains échantillons de Lindera triloba (PI. III, Fig. 2) donnés par Blume au Muséum de Paris et provenant du Japon, présentent à la partie supérieure une forme trilobée analogue, la nervation aux sinus est aussi extrêmement constante, mais la base permet de les distinguer des vrais Sassafras, car, si les nervures primaires sont suprabasilaires elles le sont ordinairement moins, et qui plus est, la portion cunéiforme du limbe située en dessous est dépourvue de nervures secondaires que l'on observe chez Sassafras. La longueur du limbe et surtout des lobes latéraux, le peu de saillie des nervures à la base chez le fossile ne sont pas sans indiquer un rapport assez étroit avec l'espèce qui nous occupe. Cette communauté de ressemblance des types anciens avec cette espèce de Lindera, avait été déjà signalée par de. Fig. 66.— Paeoiiia sp. Folioles terminales soudées, (Herb. Marty). (1) S4P0RTA. — Origine des arbres cultivés et utilisés par l'homme, p. 22-^.. Please note that


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